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Diplomatie

Emmanuel Macron : «On peut négocier la sortie des principaux cadres du Hamas de Gaza»

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Gaza, l'engrenagedossier
Cessez-le-feu de quarante à cinquante jours, déblocage de l’aide contre la libération d’une dizaine d’otages… Le président français a développé mardi 8 avril devant des médias ses propositions pour l’enclave et annoncé que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien en juin.
Emmanuel Macron et son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dans l'aile dédiée aux patients palestiniens d'un hôpital proche de la frontière gazaouie, mardi 8 avril. (Ludovic Marin /Reuters)
publié le 9 avril 2025 à 18h35
(mis à jour le 9 avril 2025 à 20h23)

Dix-huit mois de guerre, des dizaines de milliers de Palestiniens tués, une catastrophe humanitaire inouïe et un refus obstiné du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de mettre fin au conflit et aux bombardements. Mais aussi une forme de lassitude de la plupart des chefs d’Etat européens accaparés par le chaos économique des tarifs douaniers imposés par Trump et la guerre en Ukraine. «Il faut redonner un momentum à l’humanitaire aujourd’hui parce que tout le monde a un peu laissé tomber. Il faut un réveil humanitaire», a expliqué mardi 8 avril Emmanuel Macron à quelques médias, dont Libération, dans l’avion qui le ramenait à Paris. Puis a annoncé dans une interview à France 5 que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien «en juin» à l’occasion d’une conférence qu’elle coprésidera avec l’Arabie saoudite à New York, à l’occasion de laquelle «on pourrait finaliser ce mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs».

Le président français rentrait de deux jours de visite officielle en Egypte, où il avait rencontré son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le roi jordanien, Abdallah II. Mardi, il était à El-Arich, dans la péninsule du Sinaï, à une cinquantaine de kilomètres de Gaza, où des caisses de médicaments acheminées par la France restent empilé