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«Cette salle, c’est la prison voulue par les talibans. C’est un symbole de l’enfermement total des jeunes filles dans un espace confiné», soupire Gaisu Yari en voyant un cliché de la photographe indépendante Sandra Calligaro. Il y a quatre ans, Gaisu Yari était évacuée vers la Pologne, peu après la reconquête fulgurante du pays par les fondamentalistes religieux. Activiste pour la liberté des femmes afghanes depuis 2007, elle travaille aujourd’hui aux Etats-Unis pour le Malala Fund, une association qui œuvre à distance et sur le terrain, clandestinement, pour leur éducation.
A sa reprise du pouvoir en août 2021, le nouveau gouvernement taliban a tenté de convaincre que son dogme ultraconservateur, qui a infligé