L’histoire d’Adam, comme celles de nombreux entrepreneurs palestiniens, reflète la détresse économique d’un territoire étouffé par les sanctions de son occupant israélien. A 26 ans, ce Palestino-Marocain vit sans emploi à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne. Début 2023, il a lancé une entreprise de revente de voiture à Tulkarem, sa ville natale, dans le nord de la Cisjordanie. Le commerce engrange de nombreux bénéfices… Jusqu’au mois d’octobre de la même année : «J’ai essayé, au lendemain du 7 Octobre, de garder la foi en un futur ici, même si j’ai vite compris que ça serait difficile. J’ai investi 100 000 shekels [environ 25 500 euros, ndlr] dans cette affaire, j’étais prêt à me battre», se souvient-il. Mais au début de la guerre à Gaza, à la suite de l’attaque terroriste du Hamas en Israël, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou décide de
Sanctions
En Cisjordanie, Israël asphyxie l’économie pour saper la légitimité de l’Autorité palestinienne
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A la veille d’une reconnaissance de l’Etat palestinien devant l’ONU par plusieurs pays, dont la France, l’économie de Cisjordanie est mise à genoux par une série de mesures israéliennes de plus en plus drastiques.
Dans la ville cisjordanienne de Tulkarem, le 12 septembre. (Jaafar Ashtiyeh/AFP)
Publié le 22/09/2025 à 10h17
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