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Analyse

En Cisjordanie, Jénine et Tulkarem assiégés par l’armée israélienne

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Guerre au Proche-Orientdossier
L’armée israélienne dit vouloir mener dans les territoires occupés une opération antiterroriste «précise et focalisée», qui a déjà fait au moins 16 morts. Pour les Palestiniens, la chape de plomb s’alourdit.
Un jeune Palestinien soulève son tee-shirt face à des soldats israéliens pour leur montrer qu'il n'est pas armé, jeudi 29 août à Jénine. (RONALDO SCHEMIDT/AFP)
par Nicolas Rouger, correspondant à Tel-Aviv
publié le 29 août 2024 à 19h24

L’armée israélienne assiège depuis mercredi 27 août au matin les villes palestiniennes de Tulkarem et Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. C’est la plus importante opération militaire dans la région depuis le début de la guerre à Gaza, mettant à contribution toutes les brigades déployées dans le territoire palestinien occupé. Soit presque autant de soldats qu’en juillet 2023, lors de la dernière grande opération israélienne coordonnée à Jénine, qui avait vu le déploiement de 2 000 hommes. Mais celle-ci s’annonce à durée indéterminée : «Nous déciderons d’y mettre un terme de manière dynamique en fonction des objectifs accomplis, et compte tenu de la situation sur le terrain», déclare le porte-parole de Tsahal pour la presse internationale, Nadav Shoshani.

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