Le sort de 15 femmes et de 2 enfants au cœur de la discorde lors des négociations au Qatar. Le journal Haaretz affirme que c’est l’écart flagrant entre le nombre de femmes otages présenté par le Hamas et celui avancé par Israël qui est au centre des tensions ayant entraîné la fin des négociations au Qatar ce samedi. L’Etat hébreu affirme que 15 femmes et 2 enfants sont toujours retenus à Gaza, tandis que le mouvement islamiste palestinien prétend de détenir aucune femme à l’heure actuelle. Une source étrangère expliquait cette semaine que le bilan des femmes tuées ou retenues par le Hamas restait incertain. Le Mossad a révélé ce samedi, de manière inhabituelle, la liste d’otages à libérer approuvée par le Hamas, incluant les femmes et les enfants que le mouvement affirme désormais ne pas détenir. Une liste qui semble indiquer que ces femmes qui devaient être libérées vendredi étaient vivantes et aux mains du Hamas ces dernières semaines.

Démission de Nétanyahou après la guerre ? «Je ne regarde pas les sondages, j’ai reçu un mandat de la part de la population israélienne.» Après un discours dans lequel il a répété que «nous continuerons la guerre jusqu’à ce que nous ayons atteint nos objectifs, et cela ne peut pas se faire sans une offensive terrestre», le Premier ministre israélien s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les journalistes. Le reporter de Channel 13 a demandé à Benyamin Nétanyahou s’il allait démissionner après la guerre à Gaza, vu que «la plupart des études d’opinion montrent que la population veut» qu’il s’en aille. «Je ne regarde pas les sondages, j’ai reçu un mandat de la part de la population israélienne», a laconiquement répondu Nétanyahou. A la remarque du journaliste de Haaretz, journal israélien de gauche, sur le fait que «32 % de la population croit que les forces armées savaient qu’il y avait un plan du Hamas», le Premier ministre a rétorqué qu’«il n’y a pas eu de complot». et d’exhorter : «Ne regardez pas les sondages, faites ce qui est juste.» De notre correspondant Nicolas Rouger

La veillée hebdomadaire en soutien aux otages rassemble des milliers de personnes à Tel-Aviv. Des milliers de personnes se sont réunies ce samedi à Tel-Aviv sur la place renommée «la place des Otages» pour la veillée hebdomadaire en soutien aux personnes toujours détenues par le Hamas à Gaza et pour leur libération immédiate. Selon Haaretz, de nombreux participants portaient des tee-shirts oranges en solidarité aux deux enfants otages de la famille Bibas, Kfir, 10 mois, et Ariel, 5 ans, dont les cheveux sont auburn. Le Hamas avait affirmé plus tôt dans la semaine qu’ils avaient péri avec leur mère, Shiri, lors d’un bombardement israélien. L’Etat hébreu a fait savoir qu’il était dans l’incapacité de confirmer ou non l’information.

Présent à Dubaï pour la COP28, Emmanuel Macron a déclaré que «la bonne lutte contre le terrorisme, ce n’est pas le bombardement systématiquement et permanent».

Le Hamas déclare qu’«il n’y aura plus d’échange» de captifs avec Israël tant que la guerre contre Gaza continue. Le chef adjoint du Hamas, Saleh Al-arouri, a déclaré samedi à la chaîne de télévision panarabe Al-Jazeera qu’ «il n’y aurait plus d’échange» de captifs avec Israël tant que la guerre à Gaza continue.

«Barrages de roquettes» sur Israël. La branche armée du Hamas et celle du Jihad islamique ont annoncé de leur côté avoir tiré «des barrages de roquettes» vers des localités israéliennes proches de la bande de Gaza. Un porte-parole de l’armée israélienne a parlé de «plus de 250 roquettes» tirés vers Israël depuis vendredi matin, sans faire état de victime.

Proche-Orient : comment les improvisations de Macron malmènent l’héritage de la diplomatie française. Ambiguïtés, hésitations, tergiversations... depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, l’Elysée improvise et multiplie les initiatives hasardeuses. Alors que le chef de l’Etat est à nouveau en déplacement dans la région, plongée dans l’histoire de la France au Proche-Orient et son équilibrisme singulier.

L’armée israélienne annonce la mort d’un commandant de Tsahal le 7 octobre. Le colonel Hassaf Hamami, commandant de la brigade Sud de l’armée israélienne dans la division de Gaza, a été tué le 7 octobre pendant l’attaque terroriste du Hamas, vient d’annoncer ce samedi Tsahal. «Son corps est entre les mains du Hamas à Gaza», précisent les autorités israéliennes sur leur site, là où ils publient la liste des soldats tombés depuis l’attaque du mouvement islamiste palestinien. Hassaf Hamami est l’officier israélien le plus haut gradé qui a été tué pendant la guerre.

Kamala Harris, exhorte Israël à faire davantage pour protéger les civils palestiniens. La vice-présidente américaine Kamala Harris a réaffirmé samedi le droit d’Israël à se défendre contre le Hamas, tout en soulignant que le droit international et humanitaire devait être respecté et que trop de Palestiniens avaient été tués. «Franchement, l’ampleur des souffrances des civils, les images et les vidéos en provenance de Gaza sont dévastatrices», a déclaré Kamala Harris à la presse. «C’est pourquoi nous souhaitons tous que ce conflit prenne fin le plus rapidement possible, afin d’assurer la sécurité d’Israël et celle du peuple palestinien. Nous devons accélérer les efforts pour construire une paix durable.»

Les groupes de défense des droits des Palestiniens snobent le procureur de la CPI. Les groupes palestiniens de défense des droits de l’homme ont refusé de rencontrer le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, samedi, l’accusant de privilégier les accusations israéliennes d’atteintes aux droits de l’homme au détriment des accusations palestiniennes de longue date. Karim Khan s’est rendu en Israël et en Cisjordanie occupée à la demande d’un groupe représentant les familles des victimes de l’attentat perpétré le 7 octobre contre Israël par le Hamas, mais il devait également rencontrer des responsables palestiniens à Ramallah.

Une frappe aérienne israélienne à Gaza tue un important scientifique palestinien. Une frappe aérienne israélienne visant la ville d’Al-Faluja, à 30 km au nord-est de la ville de Gaza, a tué le scientifique palestinien Sufyan Tayeh et sa famille, a annoncé samedi le ministère palestinien de l’enseignement supérieur. Sufyan Tayeh, qui était président de l’université islamique de Gaza, était un chercheur de premier plan en physique et en mathématiques appliquées.

La branche armée du Hamas affirme avoir «tué» et «blessé» des soldats israéliens au nord-ouest de la ville de Gaza. Al-Qassam a affirmé samedi à travers des canaux Telegram avoir «tendu une embuscade à une unité israélienne à pied stationnée à l’intérieur d’un bâtiment au nord-ouest de la ville de Gaza» et les avoir «ciblés avec des dispositifs antipersonnel, des obus et des mitrailleuses lourdes». Des membres de cette unité serait morts, d’autres blessés.

Un porte-parole militaire israélien confirme que des camions d’aide sont entrés dans la bande de Gaza samedi. Plusieurs camions transportant des fournitures humanitaires sont entrés dans la bande de Gaza ce samedi, alors que les troupes israéliennes dans le nord de la bande de Gaza continuent d’affronter les combattants du Hamas, a déclaré un porte-parole de l’armée israélienne. «Tout au long de la journée, plusieurs camions - des dizaines de camions - sont entrés dans la bande de Gaza après avoir été sécurisés du côté israélien», a déclaré le lieutenant-colonel Peter Lerner lors d’une réunion avec des journalistes.

Israël facilitera l’acheminement de l’aide à Gaza, selon un conseiller de Benyamin Nétanyahou. Israël facilitera l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils de Gaza lorsque les combats reprendront, a déclaré samedi un haut conseiller du Premier ministre Benyamin Nétanyahou. Répondant aux questions des journalistes sur la volonté d’Israël de créer une zone tampon du côté palestinien de la bande de Gaza après la fin de la guerre, Mark Regev a déclaré qu’Israël ne permettrait pas que des militants du Hamas soient positionnés à la frontière.

Les bombardements à Gaza présentent des «indices d’une volonté génocidaire», selon Mélenchon. Jean-Luc Mélenchon a jugé samedi que la reprise des bombardements israéliens à Gaza présentait «tous les indices d’une volonté génocidaire» et estimé qu’Emmanuel Macron «ne pesait plus» malgré ses appels renouvelés à «un cessez-le-feu durable». «Nous sommes extrêmement alarmés du fait que la reprise des bombardements signifie une étape d’aggravation de la guerre et présente tous les indices d’une volonté génocidaire», a déclaré le leader insoumis, juste avant le début, à Paris, d’une «Marche pour la paix et la justice» en soutien aux Palestiniens.

Macron se rend au Qatar pour travailler sur une nouvelle trêve à Gaza. Le président français Emmanuel Macron a déclaré samedi que la France était «très préoccupée» par la reprise des violences à Gaza et qu’il se rendait au Qatar pour aider à «engager une nouvelle trêve avant un cessez-le-feu». La trêve d’une semaine entre Israël et le Hamas a pris fin vendredi, les médiateurs n’étant pas parvenus à la prolonger. Israël et le Hamas se sont renvoyés la responsabilité de cet échec.

«Les Etats-Unis ne permettront en aucune circonstance la relocalisation forcée des Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie», dit Kamala Harris. En déplacement à la COP28 à Dubaï, la vice-présidente américaine Kamala Harris a estimé que «les Etats-Unis ne permettront en aucune circonstance la relocalisation forcée des Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie». En marge de la conférence sur le climat, la vice-présidente a discuté avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi des futurs efforts de reconstruction, sur la sécurité et la gouvernance à Gaza, en insistant sur le fait qu’ils ne pourront «réussir que dans le contexte d’un horizon politique clair pour le peuple palestinien vers un Etat qui leur serait propre dirigé par une Autorité palestinienne revitalisée».

Le retour de l’aide humanitaire par Rafah, après la fin de la trêve.

Macron prévient Israël que «la destruction totale du Hamas» entraînerait «dix ans» de guerre. Le président français, Emmanuel Macron, a prévenu samedi Israël que l’objectif d’une «destruction totale du Hamas», mouvement islamiste palestinien à Gaza, devait être «précisé», car il risquait d’engendrer «dix ans» de guerre. «La destruction totale du Hamas, qu’est ce que c’est ? Est-ce que quelqu’un pense que c’est possible ? Si c’est ça, la guerre durera dix ans et je crois que personne ne sait définir sérieusement cet objectif. Donc il faut que cet objectif soit précisé», a exhorté Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse en marge de la COP28 à Dubaï.

Pour Emmanuel Macron, «le cessez-le-feu doit arriver le plus vite possible». Présent à Dubaï pour la COP28, Emmanuel Macron a déclaré en conférence de presse que, pour la France, «le cessez-le-feu doit arriver le plus vite possible. Parce que la bonne lutte contre le terrorisme, ce n’est pas le bombardement systématiquement et permanent».