21 morts après la frappe de Tsahal sur le village d’Aïto. Le ministère de la Santé libanais a fait état d’un nouveau bilan dans la frappe israélienne touchant ce village du nord du Liban.

Les Casques bleus ne bougeront pas. Invitées à se déplacer plus au nord par le Premier ministre d’Israël Benyamin Nétanyahou pour éviter d’être la cible des tirs israéliens, les forces de la Finul ont opposé une fin de non-recevoir à la proposition. Les Casques bleus vont conserver «toutes leurs positions» au Liban, a déclaré leur chef lundi soir.

La Croix-Rouge s’inquiète pour le système de santé au Liban. a appelé à la protection du système de santé au Liban. «Je lance un appel urgent pour la protection des travailleurs de la santé, des ambulances, des hôpitaux et des centres de santé primaires», a déclaré Nicolas von Arx, directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient. «Les attaques contre les établissements de santé sont extrêmement préoccupantes, a-t-il ajouté. Nous sommes extrêmement inquiets par les déplacements de population, par le fonctionnement des systèmes de santé et par la souffrance continue au Liban». Un constat préoccupé auquel s’ajout le complexe travail des équipes de la Croix-Rouge au Sud-Liban : «C’est très difficile d’y accéder».

Nétanyahou rejette les accusations de tirs «délibérés» sur la Finul. «Complètement fausses.» Après que les chancelleries occidentales ont exprimé toute leur indignation après les tirs ciblant des positions de la Finul au Liban, le Premier ministre a plaidé la thèse de l’accident, alors que les accusations de tirs délibérés se faisaient entendre ces derniers jours. Il a déclaré que l’armée faisait «tout son possible pour éviter de blesser le personnel» de la force onusienne, tout en frappant les combattants du Hezbollah. «Mais la meilleure façon d’assurer la sécurité du personnel de la Finul est que celle-ci tienne compte de la demande d’Israël et s’éloigne temporairement du danger.»

Israël dit que les sanctions de l’UE montrent que le monde s’oppose aux «actions dangereuses» de l’Iran. Israël a salué lundi l’annonce de sanctions imposées par l’UE et la Grande-Bretagne contre l’Iran pour avoir transféré des missiles et drones à la Russie, affirmant que ces sanctions montrent que le monde s’oppose aux «actions dangereuses» de Téhéran. «Ces sanctions envoient un message clair démontrant que la communauté internationale ne tolérera pas les actions dangereuses de l’Iran, son soutien au terrorisme et sa déstabilisation de la région», a écrit le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, dans un communiqué publié sur X.

La Finul a «vocation à rester», estime le ministre français des Armées. Les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban ont «vocation à rester», a estimé lundi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, à deux jours d’une réunion des contributeurs européens à la mission. «Le jour où les armes vont se taire, il y aura toujours cette Ligne bleue [séparant le Liban d’Israël, ndlr] , il y a aura la résolution 1 701 ou une nouvelle résolution, il y aura toujours une zone dont il faudra assumer la neutralisation», a-t-il expliqué sur la chaîne publique France 5. «C’est pour ça que la mission a vocation à rester. Ce sont les Nations unies qui ont mis ces forces, c’est aux Nations unies de les retirer, sauf contrordre des différentes nations contributrices», a-t-il ajouté.

Nétanyahou affirme qu’Israël continuera «à frapper sans pitié le Hezbollah y compris à Beyrouth». Le Premier ministre israélien, a affirmé lundi qu’Israël continuerait «à frapper sans pitié le Hezbollah, y compris à Beyrouth», dans une vidéo diffusée par son bureau. «Je tiens à être clair : nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth», a déclaré Benyamin Nétanyahou lors d’une visite à la base militaire touchée la veille par un drone tiré par le mouvement libanais, qui a tué quatre soldats israéliens.

Des sirènes ont retenti à Tel-Aviv. Des sirènes d’alerte ont retenti lundi dans le centre d’Israël «à cause de projectiles tirés du Liban», selon l’armée israélienne, qui a ensuite annoncé avoir «intercepté toutes les menaces aériennes». Les sirènes ont notamment retenti à Tel-Aviv, centre économique du pays, selon la police, qui a elle précisé que «des recherches étaient en cours pour identifier des sites touchés par des débris de roquettes».

19 morts après la frappe de Tsahal sur le village d’Aïto. Selon l’Orient le Jour, le bilan de la frappe israélienne sur Aïto, au Nord-Liban, s’est alourdi, passant à 19 morts. C’est la première fois qu’Aïto, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l’agence nationale libanaise ANI. Selon l’Orient le Jour, 28 personnes déplacées du Sud Liban habitent l’immeuble visé par la frappe. Neuf personnes sont toujours portées disparues.

Le Royaume-Uni sanctionne des chefs de l’armée iranienne. Parmi ces haut gradés sanctionnés par le Royaume-Uni, suite à l’attaque de missiles lancée par l’Iran contre Israël le 1er octobre, figure notamment le commandant en chef des forces armées Abdolrahim Moussavi. «Avec nos alliés et partenaires, nous continuerons à prendre les mesures nécessaires contre les menaces inacceptables de l’Iran et à faire pression pour une désescalade dans la région», a mis en garde le chef de la diplomatique britannique David Lammy. Outre le commandant en chef des forces armées, Londres a notamment sanctionné son adjoint, Mohammad-Hossein Dadras, le commandant en chef de l’Armée de l’air, Hamid Vahedi, ou encore le chef des renseignements du Corps des Gardiens de la révolution islamique Mohammad Kazemi

Il faut mettre fin aux «catastrophes humanitaires» à Gaza, demande Pékin. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a affirmé lundi lors d’un entretien téléphonique avec son homologue israélien, Israël Katz, qu’il convenait de mettre fin aux «catastrophes humanitaires» dans l’enclave palestinienne, selon un média d’Etat. Le responsable chinois a en outre déclaré «que les désastres humanitaires à Gaza ne devaient pas se poursuivre et que contrer la violence par la violence ne peut pas pleinement répondre aux préoccupations légitimes de toutes les parties», tel que rapporté par l’agence de presse officielle Chine nouvelle.

Tsahal dit avoir intercepté deux drones venant de Syrie. L’armée israélienne dit avoir intercepté ce lundi deux drones qui s’approchaient d’Israël depuis le territoire syrien. «Il y a peu de temps, deux drones qui s’approchaient depuis la Syrie ont été interceptés avec succès par l’armée de l’air avant de traverser le territoire israélien», précise le communiqué de l’armée. La Syrie est considérée comme un pays de transit pour des armes venues d’Iran et destinées au Hezbollah.

Le Royaume-Uni sanctionne les chefs de l’armée iranienne. Le Royaume-Uni a annoncé des sanctions à l’encontre de militaires et des organisations iraniennes impliquées dans les attaques menées contre Israël le 1er octobre dernier, a déclaré ce lundi le ministère britannique des affaires étrangères. Les sanctions visent les hauts responsables de l’armée et de l’armée de l’air iraniennes, ainsi que les organisations liées au développement des missiles balistiques et de croisière de l’Iran. Jusqu’à présent, les opérations militaires israéliennes au Liban se sont principalement concentrées sur le sud, l’est de la vallée de la Bekaa et la banlieue de Beyrouth.

Au moins 18 morts dans une frappe israélienne touchant un village situé dans le nord du Liban. La Croix-Rouge libanaise a fait état ce lundi de 18 morts dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban. Quatre autres personnes auraient également été blessées. De son côté, le ministère de la santé libanais, qui évoquait un premier bilan de neuf morts en début d’après-midi, a précisé que «les efforts de secours se poursuivent». C’est la première fois que Aïto, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement islamiste Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l’agence nationale libanaise ANI.

L’Iran affirme qu’il n’y a plus matière aux pourparlers indirects avec les Etats-Unis. Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a jugé lundi qu’il n’y avait plus matière aux pourparlers indirects menés avec les Etats-Unis via Oman, en raison des tensions régionales. «Nous ne voyons actuellement pas matière à ces discussions, tant que nous n’aurons pas surmonté la crise actuelle», a déclaré Araghchi aux journalistes à Mascate, la capitale d’Oman, soulignant que le processus est arrêté «en raison des conditions spécifiques de la région».

L’armée israélienne émet un nouvel ordre d’évacuation pour des villages dans le sud du Liban. Tsahal a appelé les habitants de 25 localités du Liban-Sud à évacuer leurs habitations en raison des «activités du Hezbollah» dans cette zone. Les habitants sont appelés à «se déplacer immédiatement au nord du fleuve Nahr El-Awali». «Pour assurer votre propre sécurité, vous devez évacuer sans délai. Quiconque se trouve à proximité d’éléments, d’installations ou d’armes du Hezbollah met sa vie en danger», met en garde sur X Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne.

«Il n’y aura pas de retrait de la Finul» du Sud du Liban, assure Pedro Sánchez. Le Premier ministre espagnol a assuré lundi qu’il n’y aurait pas de retrait des troupes de l’ONU déployées au Liban (Finul), en critiquant son homologue israélien Benyamin Nétanyahou, qui a appelé à les mettre «à l’abri immédiatement». «Nous condamnons, et nous continuerons à condamner avec la plus grande fermeté, la déclaration faite hier par le Premier ministre Nétanyahou», a assuré le chef du gouvernement espagnol lors d’un forum à Barcelone.

Pedro Sanchez exhorte les autres membres de l’UE à suspendre l’accord de libre-échange avec Israël. Le Premier ministre espagnol a exhorté ce lundi les 27 à répondre à la demande de Madrid et de l’Irlande de suspendre l’accord de libre-échange de l’Union avec Israël en raison de ses opérations dans la bande de Gaza et au Liban. Depuis des mois, l’Espagne et l’Irlande sont en pourparlers avec d’autres pays de l’UE et réclament une révision de l’accord d’association UE-Israël, au motif qu’Israël violerait la clause relative aux droits de l’homme contenue dans ce même accord.

Le Hezbollah affirme avoir tiré sur des troupes israéliennes dans un village frontalier. Le mouvement libanais a annoncé ce matin avoir visé des soldats israéliens qui s’étaient avancés dans le village frontalier de Maroun al-Ras, dans le sud du Liban, où l’armée israélienne affirme mener des incursions terrestres. Dans un communiqué, la formation libanaise pro-iranienne a indiqué que ses combattants avaient «tiré des obus d’artillerie sur un rassemblement de soldats de l’ennemi» dans ce village. Le Hezbollah avait auparavant dit avoir ouvert le feu sur des soldats israéliens qui tentaient de s’infiltrer dans d’autres secteurs du sud du Liban.

Le Hezbollah dit avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa, grande ville du nord d’Israël. Le mouvement chiite libanais a annoncé ce lundi matin avoir visé par une «salve de roquettes» la base navale israélienne «Stella Maris» située près de Haïfa. Cette attaque intervient au lendemain d’une attaque similaire ayant tué au moins quatre soldats israéliens sur une base militaire dans la même région. «Nous restons vigilants et préparés à défendre notre pays», affirme encore dans son communiqué le mouvement pro-iranien, désormais en guerre ouverte avec Israël. Peu après, l’armée israélienne a annoncé sur Telegram avoir intercepté des projectiles tirés depuis le Liban sur le centre d’Israël, dans les régions de Sharon, Menashe et Wadi Ara.

L’Union européenne condamne les attaques «inacceptables» contre les casques bleus au Liban. Les attaques contre la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul) sont «complètement inacceptables», a déclaré lundi à Luxembourg le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. «Les 27 Etats membres se sont mis d’accord pour demander à Israël d’arrêter ses attaques contre la Finul […] Il est complètement inacceptable d’attaquer les troupes de l’Onu», a-t-il déclaré peu avant le début d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

Un bombardement israélien sur la cour d’un hôpital dans la bande de Gaza tue au moins quatre personnes. Tôt ce lundi, une frappe aérienne israélienne sur la cour d’un hôpital dans la bande de Gaza a tué au moins quatre personnes. Ce bombardement a également provoqué l’incendie d’un camp de déplacés, faisant deux douzaines de personnes brûlées parmi les personnes déplacées qui s’y étaient réfugiées, selon des médecins palestiniens cités par Associated Presse (AP). Vingt-cinq personnes ont été transférées à l’hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir subi de graves brûlures, selon l’établissement. De son côté, l’armée israélienne a affirmé qu’elle visait des «terroristes».

Pour le chef d’état-major israélien, l’attaque du Hezbollah sur la base militaire près de Haïfa est «douloureuse». «Nous sommes en guerre, et une attaque contre une base d’entraînement sur le front intérieur est difficile et les conséquences sont douloureuses», a déclaré ce lundi le général Herzi Halevi à des soldats lors d’une visite sur la base touchée dimanche soir, située au nord d’Israël. Au cours de cette frappe, au moins quatre soldats israéliens ont été tués, et une soixantaine de personnes blessées à divers degrés. C’est la frappe la plus meurtrière depuis que la milice libanaise et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.

Les attaques contre les casques bleus peuvent constituer des «crimes de guerre», alerte l’ONU. «Le secrétaire général répète que les employés et locaux de la l (Force intérimaire de l’ONU au Liban) ne doivent jamais être pris pour cible. Les attaques contre des soldats du maintien de la paix sont une atteinte au droit international, y compris au droit humanitaire international», a tonné le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, Stéphane Dujarric. Des «attaques» contre des Casques bleus de l’ONU peuvent être constitutives de «crimes de guerre», a-t-il aussi mis en garde dimanche soir, après un nouvel accrochage avec l’armée israélienne au Liban.

Deux hôpitaux au nord de Gaza ravitaillés par une mission OMS-Croix-Rouge. Une mission conjointe de l’OMS et de la Croix-Rouge palestinienne a réussi samedi à évacuer des malades et ravitailler deux hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza «après neuf tentatives cette semaine», a déclaré dimanche le patron de l’OMS sur le réseau social X. «Les missions ont été accomplies alors que les combats se poursuivent», a ajouté le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, précisant que les chauffeurs avaient été soumis à des traitements «humiliants» à un checkpoint.

Le Hezbollah dit avoir bombardé des forces israéliennes qui tentaient de «s’infiltrer» au Liban. La milice libanaise alliée à l’Iran affirme que ses combattants avaient tiré tôt ce lundi matin sur des troupes israéliennes. «Lorsqu’une force d’infanterie ennemie a tenté de s’infiltrer sur le territoire libanais» près du village frontalier de Markaba, les miliciens ont pris pour cible cette force «avec des obus d’artillerie», a déclaré un communiqué du mouvement libanais, ajoutant que des combattants avaient visé des soldats israéliens ailleurs avec des roquettes, notamment dans la région de Labbouneh, à l’ouest. Dans un autre communiqué ce lundi matin, le Hezbollah avait dit «promettre à l’ennemi» que l’attaque «au sud de Haïfa n’est qu’un avant-goût de ce qui l’attend s’il décide de continuer ses agressions contre notre peuple».

Une école gazaouie une nouvelle fois ciblée par un bombardement meurtrier. Au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dimanche soir dans un bombardement israélien sur une école transformée en refuge pour les déplacés palestiniens, dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, a affirmé la Défense civile locale. «L’école a été bombardée par une large salve d’artillerie israélienne, faisant 15 morts, dont des enfants, des femmes et des familles entières, et 50 blessés», a affirmé Mahmud Bassal, porte-parole de l’organisation. «Cette école abrite des centaines de personnes déplacées de différentes familles, dont certaines de Gaza, du sud et de diverses parties de la bande de Gaza», a-t-il ajouté. De son côté, l’armée israélienne s’est bornée à déclarer qu’elle «examinait les informations» sur le sujet. Tsahal accuse régulièrement le Hamas de se cacher dans des bâtiments scolaires où des milliers de Gazaouis ont cherché refuge, une accusation niée par le mouvement islamiste palestinien.

La frappe la plus meurtrière en Israël. Une frappe de drones visant dimanche un camp d’entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa, grande ville du nord d’Israël, a tué 4 soldats israéliens et a blessé plus de 60 personnes à divers degrés. Plus tôt, le Hezbollah avait annoncé que ses combattants avaient tiré «une escadrille de drones explosifs» sur cette position militaire camp d’entraînement, en dédiant cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouth. Dans un autre communiqué lundi, le Hezbollah a salué une «opération complexe». Il explique avoir lancé simultanément des dizaines de missiles sur diverses cibles dans les régions de Nahariya et Acre dans le but de «distraire les systèmes de défense aérienne israéliens». Les drones «sont parvenus à contourner les radars de la défense antiaérienne et atteindre leur cible dans [le] camp d’entraînement», selon le Hezbollah. Il s’agit de la frappe la plus meurtrière sur l’Etat hébreu depuis que le mouvement chiite armé libanais et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.