Le président du Conseil européen, Antonio Costa, «choqué». «Choqué par l’actualité à Gaza : des civils affamés, des hôpitaux à nouveau frappés par des frappes. La violence doit cesser !», a déclaré Antonio Costa sur le réseau social X.

Plusieurs milliers de personnes dans la rue pour dénoncer la situation à Gaza. Cette manifestation a rassemblé 3 000 personnes, selon la Préfecture de police, «plus de 10 000» selon les organisateurs, parmi lesquels le Collectif pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et israéliens (CPJDPI), la Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient - EuroPalestine et le collectif Urgence Palestine, visé par une procédure de dissolution du ministère de l’Intérieur.

Le cortège a défilé dans le nord de la capitale aux cris de «Gaza, Gaza, Paris est avec toi !», «Palestine vivra ! Palestine vaincra !» ou encore «Nous sommes tous des enfants de Gaza». Outre des drapeaux palestiniens, certains manifestants brandissaient des pancartes «Notre lâcheté tue», «77 ans de Nakba, 20 mois de génocide» et «77 ans de Nakba, il y a toujours urgence en Palestine», en référence à la «Nakba» («catastrophe» en arabe), l’exode de centaines de milliers de Palestiniens à la création d’Israël en mai 1948.

«Ça suffit» : à son tour, Rome exhorte Israël à mettre fin à son offensive militaire. Le ministre italien des affaires étrangères, Antonio Tajani, a exhorté ce samedi l’Etat hébreu à mettre fin à son offensive militaire à Gaza, affirmant que les civils palestiniens ne devaient plus payer le prix de la guerre. «Nous devons dire au gouvernement israélien ‘‘ça suffit‘‘», a déclaré le ministre italien dans un communiqué. «Nous ne voulons plus voir la population palestinienne souffrir. Arrêtez les attaques, obtenez un cessez-le-feu, libérez les otages, mais laissez en paix un peuple qui est victime du Hamas», a-t-il ajouté. Ce commentaire reflète l’inquiétude croissante de la communauté internationale face à l’opération israélienne des «Chariots de Gideon».

La «profonde inquiétude» de Berlin au sujet de Gaza. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères allemand a souligné qu’une «offensive militaire étendue comporte également le risque que la situation humanitaire catastrophique de la population à Gaza et celle des otages restants, y compris allemands, se détériorent davantage, et que la perspective d’un cessez-le-feu durable et urgemment nécessaire s’éloigne.»

«Stopper l’effusion de sang» dans la bande de Gaza. Egalement dans le communiqué de clôture du sommet arabe à Bagdad, cet appel à la communauté internationale, «en particulier les pays qui peuvent influer [sur la situation, ndlr], à assumer leurs responsabilités morale et juridique pour faire pression, stopper l’effusion de sang et garantir l’entrée des aides humanitaires urgentes» dans le territoire palestinien assiégé.

Un «plan arabe» pour la reconstruction de Gaza. Dans son communiqué de clôture, le sommet arabe réuni ce samedi à Bagdad, «exhorte les pays, les institutions financières internationales et régionales, à rapidement fournir le soutien financier nécessaire» à un plan arabe pour la reconstruction de Gaza présenté comme une alternative à la proposition largement condamnée du président américain Donald Trump qui avait dit vouloir prendre le contrôle du territoire.

Le Hamas confirme la tenue de nouveaux pourparlers pour un cessez-le-feu avec Israël. Le mouvement islamiste a confirmé qu’un nouveau cycle de négociations sur le cessez-le-feu à Gaza avec Israël était en cours ce samedi à Doha, au Qatar, a déclaré à Reuters un responsable du groupe, Taher al-Nono. Il a déclaré que les deux parties discutaient de toutes les questions «sans aucune condition préalable».

Sissi en appelle à Trump. Depuis Bagdad, où se tient le sommet de la Ligue arabe, le président égyptien Sissi a interpellé Donald Trump en sa qualité de «dirigeant qui veut consolider la paix», et l’a appelé à «déployer tous les efforts nécessaires et à faire pression pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza». Cela permettrait «le lancement d’un processus politique» où Sissi imagine Trump en «médiateur et parrain».

L’Espagne appelle à faire «pression sur Israël pour arrêter le massacre à Gaza». Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a appelé ce samedi à faire «pression sur Israël pour arrêter le massacre à Gaza», en précisant que l’Espagne allait présenter un projet de résolution à l’ONU pour que la Cour internationale de justice (CIJ) «se prononce sur le respect par Israël de ses obligations internationales». Il faut «intensifier notre pression sur Israël pour arrêter le massacre à Gaza, notamment par les voies que nous offre le droit international», a déclaré le chef du gouvernement espagnol lors de son allocution durant un sommet de la Ligue arabe à Bagdad, en estimant que le «nombre inacceptable» de victimes dans le territoire palestinien violait le «principe d’humanité».

Le chef de l’ONU réclame depuis Bagdad un «cessez-le-feu permanent» à Gaza. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a réclamé ce samedi un «cessez-le-feu permanent» dans la bande de Gaza, quelques heures après l’annonce par Israël d’une intensification de son offensive dans le territoire palestinien. «Il nous faut un cessez-le-feu permanent, maintenant», a dit Antonio Guterres lors de son allocution durant un sommet de la Ligue arabe à Bagdad. «Je suis alarmé par les informations sur les plans d’Israël d’étendre ses opérations terrestres», a-t-il dit, réclamant «une entrée libre de l’aide humanitaire, pour mettre fin au blocus» dans la bande de Gaza. «Nous rejetons évidemment tout déplacement forcé à l’extérieur de Gaza», a-t-il martelé.

La guerre à Gaza au menu d’un sommet de la Ligue arabe à Bagdad. Les pays arabes se réunissent ce samedi dans la capitale irakienne pour discuter de la guerre dans la bande de Gaza. Le sommet est cependant marqué par l’absence de plusieurs dirigeants, notamment du Golfe, où le président américain était en visite cette semaine. Donald Trump avait suscité un tollé plus tôt cette année en déclarant que les Etats-Unis prendraient le contrôle de Gaza et en ferait la «Riviera» du Moyen-Orient, poussant les dirigeants arabes à élaborer, lors d’un sommet en mars au Caire, un plan pour l’après-guerre afin de reconstruire le territoire dévasté par 19 mois de guerre.

10 morts dans les bombardements israéliens. La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé ce samedi que 10 personnes avaient été tuées dans des bombardements israéliens, après que l’armée a annoncé intensifier son offensive visant à vaincre le mouvement islamiste palestinien Hamas. Trois personnes ont été tuées et quatre blessées lors de frappes de drones à l’est de la ville de Khan Younès, dans le Sud, a précisé le porte-parole de la Défense civile, tandis que trois autres ont été tuées et plusieurs blessées dans le bombardement d’une maison à Jabalia, dans le Nord. Une attaque contre un appartement au nord-ouest de Khan Younès a fait trois morts, a-t-il ajouté, tandis qu’une autre personne a été tuée et cinq blessées, dont une fillette et une femme enceinte, dans une frappe contre une tente à l’ouest de la même ville.

Israël prépare l’intensification de son offensive à Gaza. L’armée israélienne a annoncé ce samedi matin avoir entamé des «frappes d’envergure» sur l’enclave palestinienne dans le cadre des «étapes initiales» de l’intensification prévue de son offensive sur la bande de Gaza. «Au cours de la journée écoulée, l’armée israélienne a lancé des frappes d’envergure et transféré des forces pour prendre le contrôle de zones de la bande de Gaza. Cela s’inscrit dans le cadre des étapes initiales de l’opération ‘‘Chariots de Gideon’' et de l’expansion de l’offensive dans la bande de Gaza, dans le but d’atteindre tous les objectifs de la guerre, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas», a déclaré l’armée sur les réseaux sociaux.