20 morts à Baalbek, au Liban. Une frappe israélienne a tué 12 personnes après avoir touché un centre de défense civile dans la ville libanaise de Baalbek ce jeudi, a déclaré le gouverneur de la région à Reuters, ajoutant que les opérations de sauvetage étaient en cours. Huit autres personnes, dont cinq femmes, ont également été tuées et 27 blessées lors d’une autre attaque israélienne sur la ville libanaise, a rapporté le ministère de la Santé.

Le bilan s’alourdit à Damas. Au moins 20 personnes, dont des combattants palestiniens et pro-iraniens, ont été tuées ce jeudi dans des raids israéliens visant des immeubles résidentiels à Damas et dans sa banlieue, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Dans le quartier huppé de Mazzé à Damas, abritant le quartier général de l’ONU, des ambassades ainsi que des institutions sécuritaires syriennes, les frappes ont détruit trois immeubles, tuant 10 personnes, selon l’OSDH. Parmi les victimes figurent trois civils et deux combattants de factions armées pro-iraniennes, a précisé l’OSDH.

Cinq secouristes de la Défense civile libanaise tués dans un raid israélien. Au moins cinq secouristes de la Défense civile libanaise ont été tués ce jeudi dans un raid israélien visant leur centre, près de la ville de Baalbeck, dans l’est du Liban, a indiqué à l’AFP un responsable local de l’association. «Le centre de la Défense civile libanaise a été visé, cinq secouristes ont été tués», a déclaré Samir al-Chakiya, un responsable local de l’association. L’agence d’information libanaise Ani a pour sa part fait état d’un «raid de l’aviation ennemie» sur le centre, où se trouvaient «plus de 20 secouristes» au moment de la frappe selon le gouverneur de Baalbeck, Bachir Khodr.

Au Liban, une frappe israélienne fait six morts dont quatre secouristes affiliés au Hezbollah. Le ministère de la Santé libanais a indiqué, ce jeudi soir, qu’au moins six personnes, dont quatre secouristes affiliés au Hezbollah, ont été tuées dans une frappe israélienne visant une localité du sud du Liban. «La frappe de l’ennemi israélien sur Arabsalim a visé un centre du Comité islamique de la santé, tuant six personnes, dont quatre secouristes», a indiqué le ministère, condamnant «les crimes […] contre les secouristes et les établissements de santé».

Au Liban, la Finul visé par des tirs, une enquête ouverte. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a déclaré ce jeudi que deux ou trois inconnus avaient tiré une trentaine de coups de feu en direction des soldats de la paix, qui ont riposté et se sont mis à l’abri. Personne n’a été blessé et une enquête a été ouverte, a ajouté la Finul dans un communiqué. Par le passé, trois positions de la Finul avaient été «attaquées délibérément» par Tsahal en octobre dernier.

Israël attaquera toute tentative d’acheminement d’armes au Hezbollah depuis la Syrie. Un porte-parole de l’armée israélienne a indiqué, ce jeudi, que l’Etat hébreu attaquera «toutes les tentatives d’acheminement d’armes de la Syrie vers le Hezbollah». «Nous identifions des roquettes et d’autres armes que le Hezbollah lance sur le territoire israélien et qui ont été fabriquées en Syrie», a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari à la presse. «Et nous attaquerons toutes les infrastructures que nous identifierons en Syrie et dont le but est de produire des armes pour le Hezbollah» Il a ajouté que l’armée avait mené des frappes aériennes depuis la banlieue de Beyrouth et le bastion du Hezbollah, Dahiyeh, jusqu’à Damas. Il s’est exprimé peu après que l’agence de presse nationale syrienne avait fait état d’une frappe aérienne israélienne qui aurait touché un pont en Syrie, près de la frontière avec le nord du Liban.

Un projet de trêve au Liban. L’ambassadeur des Etats-Unis au Liban a soumis ce jeudi, au président du parlement libanais Nabih Berri, un projet de trêve visant à mettre fin aux combats entre le Hezbollah et Israël, ont déclaré deux sources politiques à Reuters.

Nouvelles frappes à Beyrouth : les Etats-Unis expriment leur «préoccupation». La diplomatie américaine a exprimé ce jeudi sa «préoccupation» à propos des nouvelles frappes israéliennes qui ont visé aujourd’hui des secteurs au sud de Beyrouth, un des fiefs du puissant mouvement chiite libanais Hezbollah. «Vous nous avez entendus à de nombreuses reprises, nous ne voulons pas voir ce genre d’opération [militaire] à Beyrouth, particulièrement sur des zones densément peuplées», a déclaré le porte-parole du département d’Etat américain, Vedant Patel.

Pour le chef des Casques bleus, il faut que l’armée soit redéployée dans le sud du Liban. «Le redéploiement des forces armées libanaises est un élément absolument central à toute solution durable», a déclaré Jean-Pierre Lacroix ce jeudi lors d’un entretien avec des journalistes à la fin de sa visite de trois jours au Liban. «Nous partons du principe […] qu’un retour à la mise en œuvre d’un accord de paix […] sera basé sur la mise en œuvre de la résolution 1701» de l’ONU, qui avait acté la fin de la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, a-t-il ajouté. Cette résolution stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés à la frontière sud du Liban, mitoyenne du nord d’Israël, pour faire tampon entre les combattants du Hezbollah et les forces israéliennes. Depuis 2006 ce dispositif a permis, malgré des accrochages, de préserver le calme, brisé en octobre 2023 par des échanges de tirs transfrontaliers puis un an plus tard par la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah.

Israël demande à la France d’assurer la sécurité de ses supporters. Le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar a demandé ce jeudi à la France d’assurer la sécurité des supporters israéliens lors du match de football jugé à haut risque qui opposera la France à Israël dans la soirée à Paris. «La sécurité des supporters israéliens doit être assurée», a déclaré, selon un communiqué de ses services, Gideon Saar à son homologue français Jean-Noël Barrot lors de leur premier entretien téléphonique, une semaine après les violences qui avaient eu lieu en marge d’un autre match à Amsterdam.

Trois personnes tuées dans un raid israélien au Liban. Au moins trois personnes ont été tuées jeudi dans un nouveau raid israélien sur un quartier de Baalbeck, grande ville de l’est du Liban, où le Hezbollah est implanté, a indiqué le ministère de la Santé. Un «raid de l’ennemi israélien sur le quartier al-Chaab à Baalbeck a fait trois morts» selon un bilan préliminaire, a précisé le ministère en faisant état de douze blessés et de «restes humains» retrouvés sur le site bombardé.

Au moins 15 morts à Damas après des frappes israéliennes. Le ministère de la Défense syrien parle désormais d’au moins quinze personnes qui ont été tuées dans les frappes aériennes qui ont visé plus tôt dans la journée un quartier de Damas et une localité de sa banlieue. «L’ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le Golan syrien occupé, visant des immeubles résidentiels dans le quartier de Mazzé à Damas et la région de Qoudsaya […] tuant 15 personnes et blessant 16 autres dont des femmes et des enfants», selon le communiqué du ministère publié par l’agence de presse officielle Sana. Israël assure de son côté avoir visé des cibles militaires et jihadistes.

Près de 100 000 logements endommagés en un an au Liban. D’après une étude publiée par la Banque mondiale ce jeudi, près de 100 000 logements ont été endommagés au Liban entre octobre 2023 et octobre. La plupart d’entre eux se trouvent dans le sud du pays, où les échanges de tirs, missiles et roquettes avec l’armée israélienne sont principalement concentrés. Selon la Banque mondiale, les pertes économiques sont estimées à 5,1 milliards de dollars dans le pays, principalement dans les secteurs du commerce, du tourisme et de l’hôtellerie.

L’agence de presse syrienne fait état d’une frappe israélienne à Damas. L’agence de presse syrienne Sana a fait état d’un raid israélien mené jeudi sur le quartier huppé de Mazzé à Damas abritant le quartier général de l’ONU ainsi que des ambassades et des institutions sécuritaires syriennes. «Une agression israélienne vise le secteur de Mazzé à Damas», a précisé l’agence Sana, citant des «informations préliminaires» et publiant la vidéo d’une rue d’où s’élève de la fumée grise. Au moins quatre personnes ont été tuées, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les méthodes de guerre employées par Israël à Gaza «correspondent aux caractéristiques d’un génocide», estime un comité spécial de l’ONU. Le comité spécial des Nations Unies chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes a estimé ce jeudi que les méthodes de guerre employées par Israël dans la bande de Gaza «correspond [aient] aux caractéristiques d’un génocide». Cet organisme, créé en 1968 et constitué de trois Etats membres – la Malaisie, le Sénégal et le Sri Lanka – met notamment en exergue les «pertes civiles massives et les conditions imposées aux Palestiniens sur place mettant leur vie en danger intentionnellement». «Depuis le début de la guerre, les responsables israéliens ont publiquement soutenu des politiques qui privent les Palestiniens des produits de première nécessité nécessaires à la vie - nourriture, eau et carburant», souligne aussi le comité dans un communiqué de presse. Ce rapport doit être présenté lundi à l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Une septième série de frappes israéliennes vise le sud de Beyrouth. Une nouvelle frappe a visé jeudi à la mi-journée la banlieue sud de la capitale libanaise, provoquant un épais nuage de fumée grise au-dessus des immeubles du quartier, selon des images de l’AFPTV, après un appel à évacuer publié par l’armée israélienne. «L’aviation militaire ennemie a mené une violente frappe sur la banlieue sud, ciblant les environs de Haret Hreik-Roueis», a précisé de son côté l’agence de presse libanaise ANI. Largement vidée de ses habitants, la banlieue sud, fief du puissant mouvement pro-iranien Hezbollah, a déjà été visée depuis mardi par au moins sept séries de frappes de Tsahal.

Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza annonce un nouveau bilan de 43 736 morts. Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé ce jeudi un nouveau bilan de 43 736 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël. Au moins vingt-quatre personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il précisé dans un communiqué, ajoutant que 103 370 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

Israël préparerait un plan de cessez-le-feu au Liban en guise de «cadeau» à Trump, selon le «Washington Post». Un proche collaborateur du Premier ministre Benyamin Nétanyahou a déclaré cette semaine à Donald Trump et à Jared Kushner, gendre du 47e président des Etats-Unis, qu’Israël se hâtait de faire avancer un accord de cessez-le-feu au Liban. Selon trois hauts responsables israéliens, cités par le quotidien américain, le but serait d’offrir à Donald Trump un premier succès rapide en matière de politique étrangère. «Il est entendu qu’Israël offrirait quelque chose à Trump […] et que, en janvier, il y aurait un accord sur le Liban», a ainsi assuré un responsable israélien au Washington Post.

Le chef de l’AIEA en Iran pour tenter de régler les différends liés au nucléaire. Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a rencontré ce jeudi à Téhéran des responsables iraniens pour discuter du programme nucléaire de l’Iran, dont la montée en puissance cristallise les tensions avec les pays occidentaux. Lors de cette rencontre, le ministère iranien des Affaires étrangères a assuré que l’Iran ne négocierait pas «sous la pression et l’intimidation». «Nous sommes prêts à négocier sur la base de nos intérêts nationaux et de nos droits inaliénables», a-t-il toutefois ajouté dans un post publié sur X. «Toute résolution interventionniste de [l’Agence internationale de l’énergie atomique] dans les affaires nucléaires de la République islamique d’Iran fera l’objet de contre-mesures immédiates», a déclaré le directeur de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI), Mohammad Eslami. Rafael Grossi a, lui, jugé indispensable des «résultats» avec l’Iran pour éviter «la guerre».

Cinq personnes tuées dans le camp de Maghazi, situé dans le centre de la bande de Gaza. Selon l’agence de presse palestinienne WAFa, des bombardements israéliens dans la nuit de mercredi à jeudi ont entraîné la mort de cinq personnes dans le camp de Maghaz, au centre de l’enclave palestinienne. Ces raids auraient également fait de nombreux blessés, rapporte la même source. Quelques heures plus tôt, neuf personnes avaient été tuées par une attaque israélienne dans cette même zone.