Nouvelles frappes contre la banlieue sud de Beyrouth. L’agence officielle libanaise Ani fait état de nouvelles frappes israéliennes ce lundi soir contre la banlieue sud de Beyrouth, après un appel de l’armée israélienne à évacuer certains secteurs de ce fief du Hezbollah. La banlieue sud, pilonnée par l’armée israélienne depuis le 23 septembre, «a été la cible de deux raids», indique Ani, qui avait déjà rapporté six frappes successives plus tôt dans la soirée.

«Nous continuerons le combat», promet Netanyahu aux Israéliens. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a promis ce lundi soir à ses compatriotes de poursuivre le combat jusqu’à la réalisation des buts de guerre fixés par son gouvernement, dans un message télévisé diffusé au premier anniversaire de l’attaque du 7 Octobre. Ces buts, parmi lesquels l’anéantissement du Hamas à Gaza et le retour de tous les otages, vivants ou morts, sont «une mission sacrée et nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne l’avons pas accomplie», a promis Nétanyahou. «Nous continuerons de nous battre», a-t-il également répété à plusieurs reprises, «je n’abandonnerai pas».

Israël appelle à l’évacuation de nouvelles zones de la banlieue sud de Beyrouth. L’armée israélienne a lancé ce lundi soir un nouvel appel à évacuer «immédiatement» deux zones de la banlieue sud de Beyrouth, signe annonciateur de nouvelles frappes sur des bâtiments servant selon elle au Hezbollah. Dans un message diffusé sur Telegram et sur X, Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne pour le public arabophone, appelle à évacuer deux bâtiments, l’un à Bourj al-Barajneh et un autre à Hadath Beirut «dans un rayon de 500 mètres».

«Nous ne laisserons rien passer», promet Barnier pendant la cérémonie d’hommage parisienne. «Nous ne laisserons rien passer» et «nous continuerons à combattre l’antisémitisme par tous les moyens», promet ce lundi soir le Premier ministre Michel Barnier lors d’une cérémonie à Paris en hommage aux victimes du Hamas le 7 octobre 2023. «Vous pouvez compter sur le président de la République, sur le Premier ministre (...) sur tous les membres du gouvernement pour protéger nos compatriotes de confession juive», ajoute-t-il, alors que l’évocation du chef de l’Etat Emmanuel Macron a suscité des huées sur quelques rangées du public. Certains dans la salle ont crié «des armes» après que le président français a appelé samedi à l’arrêt de livraisons d’armes à Israël.

A Amsterdam, des manifestants pro-Palestiniens arrêtés en marge des commémorations. A Amsterdam, la police a arrêté des manifestants pro-Palestiniens lundi en fin d’après-midi, en marge d’un rassemblement pro-Israël ultra-sécurisé commémorant les attaques du 7 octobre 2023. Selon une journaliste AFP sur place, des cris de contre-manifestants ont rapidement été contenus tandis qu’une femme criant à la libération de la Palestine s’est fait embarquer par un groupe de policiers. Plusieurs dizaines de manifestants avec des drapeaux palestiniens se seraient à leur tour retrouvés encerclés par les forces de police. Autour de 17 heures, après l’annonce par la maire d’Amsterdam Femke Halsema de la dissolution du rassemblement pro-Palestiniens, la police de la capitale a annoncé via X l’arrestation des participants – environ une centaine d’après la journaliste AFP.

Le Hezbollah appelle ses hommes à ne pas mettre en danger les Casques bleus. Le Hezbollah a annoncé ce lundi avoir interdit à ses combattants d’attaquer les soldats israéliens stationnés «derrière une position militaire de la Force Intérimaire de l’ONU (Finul)» dans le sud du Liban, pour ne pas mettre en danger les Casques bleus. Dimanche, la Finul, déployée sur la frontière entre Israël et le Liban, s’était dite «profondément préoccupée par les activités récentes de l’armée israélienne à proximité immédiate» d’une de ses positions près du village frontalier libanais de Maroun al-Ras, les qualifiant d’«extrêmement dangereuses». Le mouvement chiite assure de son côté dans son communiqué que ses combattants «ont observé dimanche des mouvements non conventionnels des forces de l’ennemi israélien derrière une position militaire de la Finul» près de Maroun al-Ras. Il dit également avoir ordonné à ses hommes de «ne pas intervenir face à ces mouvements pour protéger la vie des soldats de la Finul» et accuse Israël «d’essayer d’utiliser les forces de la Finul comme boucliers humains».

LFI rend hommage aux victimes d’un «acte terroriste». La France insoumise, dont la réaction initiale après les attaques du 7 octobre 2023 en Israël avait été largement critiquée, a rendu hommage aux victimes. Dans un communiqué envoyé ce lundi soir, LFI demande la «libération immédiate» des otages du Hamas et dénonce un «acte terroriste». «Nous rendons hommage aux victimes du massacre du 7 octobre, et aux dizaines de milliers de victimes civiles mortes sous les bombes du gouvernement (du Premier ministre Benyamin) Nétanyahou et nous demandons que les criminels de guerre soient traduits devant la justice internationale», peut-on lire dans ce texte. Ce dernier dénonce également le fait que «la guerre sans fin n’offre aucune solution politique durable susceptible de garantir les droits et la sécurité des peuples palestinien, israélien, et désormais libanais» et «le gouvernement d’extrême droite de Netanyahu a lancé une guerre totale au peuple palestinien».

Six frappes israéliennes successives sur la banlieue sud de Beyrouth. L’aviation israélienne a mené ce lundi soir, selon l’agence de presse libanaise ANI, «six frappes» successives sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, zone bombardée quotidiennement depuis le 23 septembre tout comme le sud et l’est du Liban.

L’armée israélienne déclare «zones militaires fermées» quatre zones dans le nord du pays. L’armée israélienne a annoncé lundi l’établissement de quatre «zones militaires fermées» dans le nord-ouest du pays, peu après avoir averti qu’elle s’apprêtait à étendre ses opérations contre le Hezbollah dans la « zone côtière » du sud du Liban. «Les zones de Rosh HaNikra, Shlomi, Hanita et Arab al-Aramshe dans le nord d’Israël seront déclarées zones militaires fermées à partir de 22h (21h, heure de Paris) et l’entrée y est interdite», indique l’armée.

«Nous ne pardonnerons pas, nous n’oublierons pas» : Israël commémore le 7 Octobre dans l’incertitude et la colère. Un an après l’attentat du Hamas qui a fait 1200 morts et alors que la guerre fait rage, les familles de victimes, délaissées par le gouvernement, s’écroulent sous les yeux d’une société angoissée. Notre reportage à Tel-Aviv.

L’armée israélienne avertit qu’elle va bientôt viser la zone côtière du Sud Liban. L’armée israélienne a averti ce lundi soir qu’elle s’apprêtait à étendre ses opérations contre le Hezbollah dans la «zone côtière» du sud du Liban, enjoignant les habitants à ne pas se rendre sur les plages ou en mer dans cette région. Les forces armées israéliennes «viseront bientôt les activités terroristes du Hezbollah dans la zone côtière», annonce en effet le porte-parole de l’armée israélienne pour le public arabophone, Avichai Adraee, dans un message sur Telegram.

La France «met tout en œuvre» pour la libération des deux otages franco-israéliens. Emmanuel Macron a assuré lundi aux familles des deux otages franco-israéliens encore retenus à Gaza l’engagement de la France pour leur libération, à l’occasion d’une rencontre avant la cérémonie d’hommage. «Il a réitéré aux familles présentes que la France mettait tout en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu et un accord permettant la libération d’Ohad Yahalomi et d’Ofer Kalderon en priorité, et qu’elle pressait toutes les parties d’avancer en ce sens sans plus tarder», indique l’Elysée. Le chef de l’Etat a aussi «affirmé que la France continuerait de se battre sans relâche contre la montée de l’antisémitisme partout où il se manifeste».

La tour Eiffel va s’éteindre en hommage aux victimes du 7 Octobre. La tour Eiffel s’éteindra ce lundi à 23h45 en hommage aux victimes de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, comme elle l’avait fait il y a un an, a annoncé la mairie de Paris. Un symbole pour «commémorer cette tragédie et honorer la mémoire des victimes du 7 Octobre ainsi que celles décédées durant leur détention». Cette extinction durera quelques minutes, précise la mairie, propriétaire du monument emblématique de la capitale.

Plus de 400 000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie en deux semaines. Plus de 400 000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie entre le 23 septembre, jour où Israël et le Hezbollah libanais sont entrés en guerre ouverte, et le 5 octobre, rapportent ce lundi les autorités libanaises. Elles précisent qu’il s’agit de «300 774 Syriens et de 102 283 Libanais», alors que le Haut Commissariat pour les réfugiés de l’ONU (HCR) rapporte que des Palestiniens, Soudanais, réfugiés et ressortissants d’autres pays, ont également traversé la frontière pour échapper aux bombardements aériens israéliens quotidiens sur le sud, l’est du pays et la banlieue sud de Beyrouth.

Air France et Transavia prolongent la suspension de ses vols vers Beyrouth et Tel Aviv. Air France et sa filiale low-cost Transavia ont prolongé la suspension de leurs vols entre Paris et Tel Aviv jusqu’au 15 octobre. Il en est de même pour les vols entre Paris et Beyrouth, qui restent suspendus jusqu’au 26 octobre, a annoncé ce lundi un porte-parole d’Air France.

Les otages à Gaza se trouvent dans une situation «très difficile» insiste le Hamas. Le mouvement islamiste continue de mettre la pression sur le gouvernement de Nétanyahou, alors que les familles et proches d’otages lui reprochent de ne pas faire suffisamment pour obtenir leur libération. «Nous disons [aux Israéliens] que vous auriez pu récupérer tous vos otages vivants il y a un an [...], la situation des otages restants, psychologique et sanitaire, est devenue très difficile», a déclaré le porte-parole du Hamas Abou Obeida, dans une vidéo diffusée ce lundi par le mouvement palestinien.

La France dénombre 65 victimes, civiles et militaires, dans l’attaque du 7-Octobre, dont 48 morts. Un an après l’attaque sans précédent du 7 octobre, la justice française a identifié 65 victimes françaises, dont deux personnes encore «aux mains du Hamas», a indiqué le Parquet national antiterroriste (Pnat). 54 personnes sont des civiles, 11 des forces de sécurités intérieures. 48 sont mortes : 11 militaires et 37 civils, dont quatre mineurs. Après les massacres, le Pnat a ouvert une enquête «miroir» dont les «principaux objectifs» sont de «permettre aux proches des victimes décédées, blessées, libérées ou disparues, recensées en France, l’accès aux informations relatives à l’avancement des investigations conduites par les autorités judiciaires françaises et israéliennes, et d’autre part, à permettre, si besoin était, un support, un appui, parfois une expertise technique», a détaillé le parquet antiterroriste. Il a reçu, à ce jour, 31 plaintes.

Un missile en provenance du Yémen a été intercepté par la défense aérienne israélienne. Les sirènes d’alerte ont sonné dans 223 localités dans le centre du pays - dont le parc HaYarkon, où des familles endeuillées et d’otages se préparent à la cérémonie du souvenir de facto nationale. Depuis le début de la journée, ce sont 135 roquettes qui ont été tirées, a annoncé l’armée israélienne.

Le Hamas assure vouloir mener une «bataille d’usure longue» contre Israël. Un an après son attaque du 7 octobre, qui a entraîné une réponse militaire israélienne de plus en plus offensive à Gaza et au-delà de ses frontières, le mouvement palestinien n’entend pas reculer. «Notre choix est de poursuivre la confrontation dans une bataille d’usure longue, douloureuse et coûteuse pour l’ennemi», a affirmé le porte-parole des Brigades al-Qassam, Abou Obeida, dans une vidéo diffusée par la chaîne qatarie Al Jazeera.

Le Hezbollah dit viser des soldats israéliens dans le sud du Liban. Le mouvement chiite libanais affirme avoir ciblé des membres de l’armée d’Israël dans plusieurs villages du sud du pays. Un premier communiqué du mouvement affirme que ses combattants ont «bombardé les forces israéliennes à Maroun al-Ras avec une salve de roquettes» ; un deuxième mentionne des tirs contre «un rassemblement de forces ennemies israéliennes dans la localité de Blida avec roquettes et obus». Plus tôt dans la journée, le Hezbollah avait annoncé des tirs dans plusieurs localités et positions militaires dans le nord d’Israël.