Incident diplomatique à Jérusalem : LFI dénonce un «acte d’intimidation inacceptable». Les députés insoumis ont qualifié jeudi d’acte «d’intimidation inacceptable» l’incident diplomatique qui a émaillé à Jérusalem la visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, Jean-Luc Mélenchon s’en prenant de son côté au Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou. «À Jérusalem, Nétanyahou n’a rien à faire sur le territoire sous responsabilité de la France», a écrit sur X le leader de la France insoumise.

Incident diplomatique avec la France: Israël assure que les questions de sécurité avaient été «clarifiées» à l’avance. Israël a nié être à l’origine d’un incident diplomatique lors de la visite jeudi du chef de la diplomatie française sur un site appartenant à la France à Jérusalem, affirmant que les questions de sécurité avaient été «clarifiées» à l’avance avec l’ambassade de France. Alors que Paris a protesté contre l’entrée de policiers israéliens armés sur le domaine national français de l’Eléona avant une visite de Jean-Noël Barrot, le ministère israélien des Affaires étrangères a assuré dans un communiqué que «les procédures ont été clarifiées à l’avance lors de discussions préparatoires avec l’ambassade de France en Israël».

Blinken continuera à œuvrer pour mettre fin aux guerres au Liban et à Gaza jusqu’au terme de son mandat. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken entend continuer à œuvrer pour mettre fin aux guerres dans la bande de Gaza et au Liban pendant le temps qu’il lui reste avant l’entrée en fonction de la nouvelle administration américaine, a déclaré jeudi le département d’Etat. «Nous continuerons à œuvrer pour la fin de la guerre à Gaza, la fin de la guerre au Liban, l’augmentation de l’aide humanitaire (à Gaza), et il est de notre devoir de poursuivre ces politiques jusqu’au 20 janvier à midi, lorsque le président élu prendra ses fonctions», a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

Après l’arrestation de deux gendarmes français à Jérusalem, Paris va convoquer l’ambassadeur d’Israël. La France va convoquer «dans les prochains jours» l’ambassadeur d’Israël à Paris, indique le ministère des Affaires étrangères. Cet entretien vise à protester contre l’entrée de la police israélienne «armée» et «sans autorisation» dans un domaine national français à Jérusalem, l’Eléona, que le chef de la diplomatie française s’apprêtait à visiter. La présence de forces de la sécurité israélienne sur ce site de pèlerinage ainsi que la brève arrestation de deux gendarmes français ne sont «pas acceptables», selon le ministère.

Après l’arrestation de deux gendarmes français à Jérusalem, Jean-Noël Barrot dénonce une «atteinte à l’intégrité». «Cette atteinte à l’intégrité d’un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j’étais pourtant venu cultiver avec Israël, dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix», a dénoncé devant la presse le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Plus tôt dans la journée, sa visite à Jérusalem sur un site géré par la France a été marquée par un incident diplomatique : la police israélienne est entrée «armée» et «sans autorisation», selon le ministre. Jean-Noël Barrot a par conséquent refusé de pénétrer dans l’Eleona, un lieu de pèlerinage sous supervision française, tandis que la police israélienne a arrêté deux gendarmes français sur place. «Je ne vais pas entrer [dans l’Eleona] aujourd’hui, parce que les forces de sécurité israéliennes y sont entrées de manière armée, sans obtenir auparavant l’autorisation de la France et sans accepter d’en sortir», a déploré le ministre.

Des organisations opposées à un gala avec un ministre israélien d’extrême droite. Des associations et syndicats dénoncent la tenue prochaine à Paris d’un gala avec un ministre israélien d’extrême droite. Lors d’un précédent passage en France, il avait notamment nié l’existence des Palestiniens. Organisé le 13 novembre par l’association Israel is forever, «ce gala de la haine et de la honte ne doit pas avoir lieu», demandent France Palestine Solidarité, le Mrap, la LDH, la FIDH, la CGT, la FSU et Solidaires dans un communiqué commun diffusé ce jeudi. Le gala est présenté par ses organisateurs comme «la mobilisation des forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël». Les organisations fustigent tout particulièrement la présence annoncée du ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich qui incarne, selon elles, «la figure du sionisme religieux le plus fanatique» mais aussi «racisme et haine». «Aujourd’hui, comment comprendre qu’il soit autorisé à appeler à la haine, à faire l’apologie d’actes criminels sur le territoire français, ce qu’il ne manquera pas de faire, chacun le sait, à partir du moment où il sera autorisé à venir en France», commentent ces six organisations.

Frappes israéliennes : réunion le 18 novembre pour discuter d’une «protection renforcée» des sites libanais. Un comité de l’Unesco se réunira le 18 novembre pour discuter d’une «protection provisoire renforcée» des sites historiques libanais menacés par la campagne de frappes israéliennes contre le Hezbollah, a indiqué jeudi l’organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture. «A la demande des autorités libanaises, une session extraordinaire du Comité pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé sera organisée le 18 novembre» au siège parisien de l’Unesco, a fait savoir l’organisation, en ajoutant que 34 sites culturels seraient examinés lors de cette réunion. Plus de 100 députés libanais ont appelé jeudi à protéger les sites historiques du pays, notamment les cités antiques de Baalbeck et Tyr.

La police israélienne arrête deux gendarmes français à Jérusalem, le ministre des Affaires étrangères dénonce une «situation inacceptable». La visite à Jérusalem du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a été marquée par un incident diplomatique, ce jeudi après-midi, quand la police israélienne est entrée «armée» et «sans autorisation», selon le ministre, sur un site géré par la France. Jean-Noël Barrot a dénoncé une «situation inacceptable» et refusé de pénétrer dans l’Eleona, un lieu de pèlerinage sous supervision française, tandis que la police israélienne a arrêté deux gendarmes français sur place. Le correspondant de RFI Sami Boukhelifa a filmé la scène de l’arrestation et l’a publiée sur X.

Des députés libanais demandent à l’Unesco de protéger les sites historiques. Plus de 100 députés libanais ont appelé jeudi l’Unesco à protéger les sites historiques du pays, soumis à une campagne de frappes israéliennes qui touche notamment les cités antiques de Baalbeck et Tyr. «Au cours de la guerre dévastatrice contre le Liban, Israël a commis de graves violations des droits humains et des atrocités», écrivent les députés dans une lettre à la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay. «Nous attirons votre attention sur un besoin urgent : la protection de l’histoire du Liban, à Baalbeck, Tyr, Saïda et d’autres sites inestimables actuellement menacés», ont-ils souligné.

L’armée israélienne appelle les habitants à évacuer des zones «de combat» dans le nord de Gaza. L’armée israélienne a appelé jeudi les habitants de plusieurs secteurs du nord de la bande de Gaza à évacuer des zones «de combat» après des tirs de roquettes vers Israël. Cet appel concerne quatre quartiers du nord du territoire palestinien qualifiés de «zones de combat dangereuses», a indiqué sur le réseau social X le porte-parole en langue arabe de l’armée, Avichay Adraee.

Douze morts dans une frappe sur une école transformée en refuge dans le nord de Gaza. Au moins 12 personnes ont été tuées jeudi dans une frappe israélienne sur une école transformée en refuge dans un camp abritant des familles déplacées, près de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, a annoncé la Défense civile. La frappe qui a visé une école élémentaire dans le camp de réfugiés d’al-Chati, à l’ouest de Gaza-ville, a également fait de nombreux blessés, a précisé la Défense civile dans un communiqué. Le porte-parole de l’organisme, Mahmoud Bassal, avait auparavant indiqué que des frappes israéliennes avaient fait au moins 27 morts sur l’ensemble du territoire depuis l’aube.

Trois morts et des casques bleus blessés après frappe israélienne sur Saïda. Une frappe israélienne a visé jeudi une voiture à l’entrée de la ville de Saïda, dans le sud du Liban, selon un média d’Etat, et quatre Casques bleus dont la patrouille passait dans le secteur ont été blessés, a constaté un correspondant de l’AFP. L’Agence nationale d’information (Ani, officielle) a fait état d’une «frappe ennemie sur une voiture» à l’entrée de Saïda, principale ville du sud du Liban. Le correspondant de l’AFP a vu quatre Casques bleus blessés. L’armée libanaise a indiqué que trois de ses soldats avaient été blessés dans la frappe. La frappe «de l’ennemi israélien visait une voiture et a provoqué la mort de trois passagers», a précisé l’armée dans un communiqué. Elle s’est produite «au passage d’un convoi de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) à un barrage de controle de l’armée», a-t-elle poursuivi.

La France voit une «perspective» pour arrêter les guerres à Gaza et au Liban après l’élection de Trump. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré jeudi à Jérusalem voir une «perspective» pour arrêter les guerres à Gaza et au Liban après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. «Je crois que s’est ouverte une perspective pour mettre fin à la tragédie dans laquelle Israéliens, Palestiniens et la région tout entière sont plongés depuis ce 7 octobre», a-t-il déclaré à l’issue de sa rencontre avec le ministre israélien sortant des Affaires étrangères, Israël Katz, citant «les succès tactiques très significatifs obtenus par Israël» dont l’assassinat du chef du Hamas Yahya Sinouar, et l’élection d’un «nouveau président américain» qui a la «volonté d’en finir avec les guerres interminables au Moyen-Orient».

Le ministre français des Affaires étrangères est en Israël. Jean-Noël Barrot se trouve ce jeudi à Tel-Aviv ce jeudi, un mois après sa dernière visite le 7 octobre dernier, dans l’objectif de «poursuivre un dialogue exigeant sur le Liban et sur Gaza.» Il a démarré sa visite par un entretien avec les familles des otages français Ofer et Ohad, et a affirmé dans la foulée la volonté de la France de «faire tout ce qui est en son pouvoir pour libérer» les personnes détenues à Gaza. Dans la journée, le chef de la diplomatie française rencontrera son homologue israélien, Israël Katz, nouvellement nommé. Il fera une halte au Mont des Oliviers, l’une des collines considérées comme saintes dans le judaïsme, le christianisme et l’islam à Jérusalem. En fin de journée, il prévoit de s’entretenir avec Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, avant d’échanger avec des représentants des agences des Nations unies sur la situation humanitaire dans les Territoires palestiniens.

Benjamin Nétanyahou et Donald Trump ont discuté mercredi au téléphone de la «menace iranienne». Tout juste élu, le président des Etats-Unis Donald Trump s’est entretenu avec le Premier ministre Israélien. Ils ont «convenu de coopérer pour la sécurité d’Israël» et ont «discuté de la menace de l’Iran», qui, selon Benjamin Nétanyahou, soutient le Hamas. Le nouveau ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a réagi à cet échange sur X en affirmant qu’«ensemble, nous renforcerons l’alliance américano-israélienne, ramènerons les otages et resterons fermes pour vaincre l’axe du Mal dirigé par l’Iran».

Polémique après un message de soutien à Gaza déployé par des supporters du PSG au Parc des Princes. Le Collectif ultras Paris (CUP) a déployé une immense toile dans une tribune du Parc des Princes avant le match de Ligue des champions du PSG contre l’Atlético mercredi soir. Sur le tifo, on pouvait lire «Free Palestine» autour des couleurs rouge et bleu du PSG, avec un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, Jérusalem, des chars ou encore une personne portant le keffieh. En dessous, une banderole : «la guerre sur le terrain mais la paix dans le monde.» Les inscriptions n’ont pas tardé à faire réagir le ministre de l’Intérieur. «Je demande au PSG de s’expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d’unité», a fustigé ce jeudi Bruno Retailleau, sur son compte X.

De nouvelles frappes israéliennes ont visé le Liban. L’Agence nationale d’information libanaise annonce ce jeudi matin qu’un «drone ennemi a visé une voiture» sur une importante route reliant Beyrouth à la plaine de la Bekaa dans l’est du pays. Dans la nuit, de violentes frappes israéliennes ont visé la banlieue sud de la capitale du Liban. Une est tombée près de l’aéroport international de Beyrouth, il continue cependant de fonctionner normalement assure ce jeudi le ministre libanais des Transports. Les frappes nocturnes avaient été précédées d’un appel de l’armée israélienne à évacuer quatre quartiers du sud de Beyrouth.