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Guerre au Proche-Orient : Biden et Macron ont discuté d’un cessez-le-feu au Liban

Les réactions continuent ce vendredi 22 novembre, au lendemain de l’annonce de la Cour pénale internationale, qui a signifié avoir lancé deux mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien et son ex-ministre de la Défense, pour «crimes contre l’humanité et crimes de guerre», ainsi que contre le chef de la branche armée du Hamas.
Le président français Emmanuel Macron et le président américain Joe Biden s'expriment lors du sommet du G20 au Musée d'art moderne de Rio de Janeiro, au Brésil, le 18 novembre 2024. (Ricardo Moraes/Reuters)
publié le 22 novembre 2024 à 8h19
(mis à jour le 22 novembre 2024 à 21h54)

En résumé :

  • L’émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, a suscité des réactions outrées en Israël, Nétanyahou dénonçant une décision motivée par «la haine antisémite».
  • Un autre mandat de la CPI pour les mêmes motifs vise Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas. L’armée israélienne avait annoncé l’avoir «éliminé» dans une frappe le 13 juillet à Gaza. L’information n’a jamais été confirmée par le Hamas.
  • Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé jeudi la mort de 22 personnes tuées dans la nuit par une frappe israélienne à Gaza ville. Un autre raid nocturne dans la zone de Beit Lahia et Jabalia, au nord, a fait des dizaines de morts et de disparus, selon des sources médicales.
  • Retrouvez les informations de jeudi liées au conflit au Proche-Orient ici.
il y a 170 jours

Au Liban, un directeur d’hôpital et six de ses collègues tués dans une frappe israélienne. Le directeur de l’hôpital Dar al-Amal, près de Baalbeck, dans l’est du Liban, a été tué ce vendredi avec six membres du personnel soignant dans une frappe israélienne qui a visé sa résidence, située à proximité de l’établissement de santé, a indiqué le ministère de la Santé. Dans un communiqué, le ministère annonce la «perte du docteur Ali Rakan Allam, directeur de l’hôpital universitaire Dar al-Amal, tombé en martyr avec six de ses collègues lors d’une attaque israélienne lâche», dénonçant «les agressions continues menées par l’armée israélienne contre le personnel et les installations de santé».

il y a 170 jours

Biden et Macron ont discuté d’un cessez-le-feu au Liban. Le président américain Joe Biden s’est entretenu ce vendredi avec son homologue français Emmanuel Macron des efforts en vue d’un cessez-le-feu au Liban, a annoncé la Maison Blanche. «Ils ont fait le point sur l’évolution de la situation en Ukraine et au Moyen-Orient, notamment sur les efforts déployés pour parvenir à un accord de cessez-le-feu au Liban, qui permettra aux habitants des deux côtés de la Ligne bleue de rentrer chez eux en toute sécurité», selon un communiqué.

il y a 170 jours

Le chef de la diplomatie européenne condamne les attaques contre la Finul. Après que quatre soldats italiens ont été blessés lors d’une nouvelle attaque contre la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban, la Finul, Josep Borrell, a clairement affirmé que les soldats avaient été «blessés suite au lancement de deux roquettes par le Hezbollah». «Les attaques contre la Finul constituent une violation grave et inacceptable du droit international et doivent cesser», a-t-il martelé sur X.

il y a 170 jours

Non, le mandat d’arrêt de la CPI contre Benyamin Nétanyahou n’est pas un acte antisémite. Discuter du bien-fondé de l’arrêt de Cour pénale internationale est tout à fait compréhensible mais le qualifier comme tel est un argument qui n’aidera pas ceux qui, dans nos pays où l’on déplore une augmentation dramatique de l’antisémitisme, luttent contre la haine des juifs. Lire le billet de Thomas Legrand.

il y a 170 jours

226 agents de santé ont été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, selon l’OMS. «Ces chiffres sont extrêmement inquiétants». L’Organisation mondiale de la Santé alerte ce vendredi du nombre de soignants victimes des combats entre Israël et le Hezbollah sur le sol libanais. «Il y a au total 187 attaques contre le secteur de la santé depuis le 7 octobre (2023), avec 226 morts et 199 blessés. Près de 70 % de tous les décès ont eu lieu après septembre», a déclaré le représentant de l’OMS au Liban, Abdinasir Abubakar. Ses données proviennent de son système de surveillance qui trace spécifiquement les attaques visant les services de santé dans le monde.

il y a 170 jours

L’ONU s’inquiète du retour potentiellement mortel de ceux qui avaient fui en Syrie. Les conditions d’accueil sont si désastreuses qu’ils préfèrent retourner chez eux, malgré les bombes. L’ONU s’est déclarée très préoccupée, ce vendredi, par le fait que certains Libanais qui avaient rejoint la Syrie pour fuir la guerre fassent marche arrière. «Ces chiffres sont très, très bas» mais ce «sont des signaux inquiétants», a déclaré le représentant de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Syrie, Gonzalo Vargas Llosa. Depuis l’escalade, environ 560 000 personnes ont traversé la frontière du Liban vers la Syrie, selon le HCR. Les autorités libanaises estiment ce chiffre à plus de 610 000.

il y a 170 jours

Selon des experts libanais, Israël tente de créer un «no man’s land» dans le sud du pays. Depuis le 23 septembre, près d’une vingtaine de villages proches de la frontière entre le Liban et Israël ont été détruits à 70 %, affirment des responsables libanais. L’intense campagne de bombardements israéliens s’est rapidement suivie, le 30 septembre, d’une offensive terrestre par Tsahal. Cette intensification a été lancée après environ un an d’échanges de tirs transfrontaliers quasi quotidiens avec le Hezbollah, qui dit agir en solidarité avec le Hamas. «Israël semble créer un no man’s land inhabitable tout le long de la frontière», affirme Peter Harling, fondateur de Synaps, un centre de recherche basé à Beyrouth. De leur côté, des analystes israéliens estiment auprès de l’AFP que leur pays n’entend pas conquérir le sud libanais, mais repousser la menace du Hezbollah plus loin dans le Nord.

il y a 170 jours

Bombardements au Liban : au moins cinq médecins tués, des soldats italiens blessés. Les troupes israéliennes continuent de progresser au Liban, dans leur combat contre le Hezbollah. Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés ce vendredi après l’explosion de deux roquettes sur une base de la Finul dans le sud du Liban, a déclaré vendredi un porte-parole de la force des Nations unies au Liban. Le ministère de la Santé libanais rapporte aussi la mort de cinq médecins de secours affiliés au Hezbollah. Selon l’Agence nationale de l’information libanaise, les troupes israéliennes sont entrées dans le village de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière, pour la première fois ce vendredi.

il y a 170 jours

Les ministres du G7 discuteront lundi et mardi des mandats d’arrêt de la CPI. La décision de la Cour pénale internationale sera au menu du prochain sommet du G7, annonce Giorgia Meloni - l’Italie tient la présidence tournante du groupe. Alors que les positions divergent d’un pays à l’autre, y compris au sein de l’Union européenne, les ministres des sept plus grandes puissances mondiales vont discuter lundi et mardi prochain de la conduite à tenir face aux mandats d’arrêts à l’encontre du Premier ministre israélien, son ex-ministre de la Défense et du leader du Hamas. La Première ministre italienne s’engage aussi à «approfondir […] les motivations ayant conduit à cette décision de la Cour pénale internationale», lesquelles «devraient être toujours objectives et non de nature politique». «Il ne peut pas y avoir une équivalence entre les responsabilités de l’État d’Israël et l’organisation terroriste Hamas», insiste-t-elle.

il y a 170 jours

L’Allemagne n’appliquera probablement pas les mandats d’arrêts de la CPI. Le gouvernement allemand est aussi embarrassé par la décision de la CPI. «J’ai du mal à imaginer que des arrestations puissent avoir lieu en Allemagne sur cette base», a lâché le porte-parole du gouvernement allemand devant la presse ce vendredi, comme le rapporte le journaliste de Politico Hans von der Burchard. «Nous examinerons consciencieusement les mesures nationales. Il faudrait attendre que le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Joaw Galant se rendent en Allemagne pour que d’autres mesures soient prises», a fait savoir le gouvernement dans un communiqué, pour le moins très flou et précautionneux. «Le gouvernement fédéral […] est un des plus grands partisans de la CPI, se défend-il encore. Dans le même temps, en conséquence de l’histoire allemande, nous entretenons des relations uniques et une grande responsabilité avec Israël.»

il y a 171 jours

Mandats d’arrêt de la CPI : le Royaume-Uni «respectera ses obligations légales» dit Downing Street. Le Royaume-Uni «respectera ses obligations légales» après la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif, a indiqué Dowing Street vendredi. «Il existe une procédure légale claire qui devrait être suivie, le gouvernement a toujours été clair sur le fait qu’il respecterait ses obligations légales», a indiqué un porte-parole du Premier ministre travailliste Keir Starmer à des journalistes.

il y a 171 jours

Gaza : tous les hôpitaux vont réduire ou cesser leurs activités «sous 48 heures» faute de finuant. Le ministère de la Santé du Hamas pour Gaza a averti vendredi que tous les hôpitaux du territoire palestinien devraient cesser ou réduire leurs activités «sous 48 heures» faute de carburant dont l’entrée est bloquée, selon lui, par les autorités israéliennes. «Nous lançons un avertissement urgent car tous les hôpitaux de la bande de Gaza vont cesser de fonctionner ou réduire leurs services sous 48 heures en raison de l’obstruction de l’entrée du carburant par l’occupation (Israël, ndlr)», a affirmé le directeur des hôpitaux de campagne pour le ministère, Marwan al-Hams, lors d’une conférence de presse.

il y a 171 jours

En Syrie, le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s’élève à 92 morts, selon une ONG. Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) dans un nouveau bilan. Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d’entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d’Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l’Observatoire.

il y a 171 jours

La France «prend acte» des mandats d’arrêt émis par la CPI contre Nétanyahou. La France «prend acte» des mandats d’arrêt émis jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, a déclaré ce vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Fidèle à son engagement de longue date en soutien à la justice internationale», Paris «rappelle son attachement au travail indépendant de la Cour», souligne-t-il dans un communiqué, sans préciser explicitement si la France procéderait à leur arrestation si ces personnes se rendaient sur son territoire.

il y a 171 jours

Benyamin Nétanyahou remercie la Hongrie pour son invitation et salue la «clarté morale» d’Orbán. A l’annonce d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale visant Nétanyahou, son homologue hongrois avait déclaré qu’il inviterait son homologue israélien à lui rendre visite et qu’il défiait la décision de la CPI. Le chef de la diplomatie Peter Szijjarto avait quant à lui déclaré que «cette décision» était «une honte pour le système juridique international». De quoi susciter la reconnaissance du Premier ministre israélien. «Face à la faiblesse honteuse de ceux qui ont soutenu la décision scandaleuse [qui remet en cause] le droit de l’Etat d’Israël à se défendre, la Hongrie – comme nos amis, les Etats-Unis – fait preuve de clarté morale et se place du côté de la justice et de la vérité», a ainsi déclaré Nétanyahou, selon un communiqué de ses services.

il y a 171 jours

Selon l’ONU, l’année 2024 a été la plus meurtrière pour les travailleurs humanitaires. «Les travailleurs humanitaires sont tués à un rythme sans précédent, leur courage et leur humanité se heurtant aux balles et aux bombes.» C’est ce que révèle le nouveau secrétaire général adjoint de l’ONU, Tom Fletcher, dans un communiqué publié ce vendredi. L’année 2024 est devenue la plus «meurtrière jamais enregistrée» pour le personnel humanitaire. 284 d’entre eux ont été tués dans le monde cette année. Un chiffre élevé notamment à cause de la guerre en Israël,«au moins 333 travailleurs humanitaires ont été tués rien que dans la bande de Gaza» depuis le début du conflit en octobre 2023, souligne l’ONU. Nombre d’entre eux ont perdu la vie dans l’exercice de leur fonction.

il y a 171 jours

Les pays du monde entier réagissent aux mandats d’arrêt émis par la CPI. Depuis que la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, les réactions des pays pleuvent, et tous ne suivent pas la même ligne.

  • Aux Etats-Unis, Joe Biden a jugé les mandats d’arrêt «scandaleux». Commentant que «quoi que puisse sous-entendre la CPI, il n’y a pas d’équivalence, aucune, entre Israël et le Hamas».
  • L’Espagne a affirmé respecter «la décision de la Cour pénale internationale» et annoncé qu’elle se conformera «à ses engagements et ses obligations en vertu du Statut de Rome et du droit international».
  • Le ministère belge des Affaires étrangères a estimé que «les responsables de crimes commis en Israël et à Gaza doivent être poursuivis au plus haut niveau, qui qu’ils soient».
  • Le chef de la diplomatie néerlandaise Caspar Veldkamp a affirmé qu’en principe, les Pays-Bas se conformeront à la décision de la CPI, si l’une des personnes visées se rendait dans le pays.
  • L’Irlande a déclaré qu’elle serait prête à arrêter le Premier ministre israélien s’il venait sur leur sol. «Nous soutenons les tribunaux internationaux et nous appliquons leurs mandats», a affirmé Simon Harris, Premier ministre irlandais.
  • En Italie, le ministre de la Défense Guido Crosetto a soutenu que son pays serait dans l’obligation d’arrêter Gallant et Nétanyahou s’ils se rendent sur leur sol. Pour autant, le gouvernement italien pense que la CPI a «tort».
  • La position de l’Allemagne n’est pas encore tranchée. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré qu’elle «examinait» les suites à donner.
  • La Slovénie a affirmé qu’elle respecterait les mandats d’arrêt émis par la CPI contre les dirigeants d’Israël et du Hamas, et qu’elle «s’y conformerait pleinement».
  • En Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban a déclaré qu’il inviterait son homologue israélien à lui rendre visite et qu’il défie la décision de la CPI. Le chef de la diplomatie Peter Szijjarto a lui déclaré que «cette décision» était «une honte pour le système juridique international».
  • En Autriche, le ministre des Affaires étrangères Alexander Schallenberg s’est indigné face à des mandats d’arrêt qu’il considère «incompréhensibles». A ses yeux, «il paraît absurde de placer sur le même plan les membres d’un gouvernement élu démocratiquement et le dirigeant d’une organisation terroriste».
  • En Turquie, le ministre de la Justice Yilmaz Tunç, a affirmé que «la décision de la Cour pénale internationale arrive tard mais c’est une décision positive pour faire cesser le massacre et mettre fin au génocide en Palestine».
  • La Chine a appelé la CPI à adopter une «position objective et juste». Comme Israël et les Etats-Unis, le pays n’est pas membre de la CPI. Elle déclare toutefois soutenir «tous les efforts de la communauté internationale sur la question palestinienne qui sont propices à l’équité et la justice et au maintien de l’autorité du droit international».
il y a 171 jours

Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé que le régime dit de la détention administrative, équivalent d’une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie. Alors que «les colonies juives de Judée-Samarie [le nom donné par Israël à la Cisjordanie, territoire palestinien qu’il occupe depuis 1967] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes […] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises œuvrant à la colonisation], il n’est pas approprié que l’Etat d’Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, ndlr] contre des colons», déclare Katz dans un communiqué, faisant référence à de récentes sanctions américaines, notamment.

il y a 171 jours

Pour l’Iran, le mandat d’arrêt de la CPI contre Nétanyahou est synonyme de «mort politique» d’Israël. Ce vendredi, le chef des gardiens de la révolution iraniens, Hossein Salami, a estimé que les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale contre le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense signifiaient la «mort politique» d’Israël. Dans son discours diffusé par la télévision d’Etat, l’homme politique iranien a estimé qu’Israël «vit aujourd’hui dans un isolement politique absolu dans le monde, et dont les responsables ne peuvent plus se rendre dans d’autres pays».

il y a 171 jours

Viktor Orban invite Nétanyahou en Hongrie, en «défi» au mandat d’arrêt de la CPI. Le Premier ministre hongrois a annoncé inviter son homologue israélien dans son pays, en marque de protestation contre le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI). «Nous n’avons pas d’autre choix que de défier cette décision. Plus tard dans la journée, je vais convier Benjamin Nétanyahou à venir en Hongrie, où je peux lui garantir que le jugement de la CPI n’aura pas d’effet», a déclaré Viktor Orban dans une interview sur la radio d’Etat. Budapest a bien signé le Statut de Rome, à l’origine de la CPI en 1999, mais n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la juridiction basée à La Haye.