Les dirigeants arabes et musulmans pour l’unité des territoires palestiniens au sein d’un Etat. Les dirigeants arabes et musulmans ont appelé lundi à l’unité de tous les territoires palestiniens au sein d’un «Etat palestinien», depuis le sommet des pays arabes et musulmans qui se tient à Ryad. Les dirigeants ont appelé à soutenir «l’Etat de Palestine, pour parvenir à l’unité nationale palestinienne et permettre à celui-ci d’assumer effectivement ses responsabilités sur l’ensemble des territoires palestiniens occupés, y compris la bande de Gaza, en l’unifiant avec la Cisjordanie, y compris la ville d’al-Quds», nom arabe de Jérusalem.

Un ministre israélien promet l’annexion des colonies en Cisjordanie en 2025. Le ministre israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a promis lundi l’annexion en 2025 par Israël des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, disant voir «une occasion» dans le retour de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis. Lors d’un discours au Parlement, le ministre des Finances, également chargé de la gestion civile en Cisjordanie, et donc des colonies, a affirmé que la «création d’un Etat palestinien […] mettrait en danger l’existence de l’Etat d’Israël». «La seule façon d’éliminer cette menace […] est d’appliquer la souveraineté israélienne sur les colonies de Judée et Samarie», a dit Smotrich, employant le nom que les Israéliens donnent à la Cisjordanie, territoire palestinien occupée par Israël depuis 1967. Hormis Jérusalem-Est annexée, plus de 490 000 Israéliens vivent en Cisjordanie, dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de 3 millions de Palestiniens.

«Il n’y aura pas de cessez-le-feu» avec le Hezbollah, dit le ministre de la Défense israélien. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a exclu lundi un cessez-le-feu avec le Hezbollah au Liban jusqu’à «la capitulation» du mouvement islamiste libanais. «Il n’y aura aucun cessez-le-feu et il n’y aura aucune pause dans les frappes contre le Hezbollah», a dit Katz en s’adressant, pour la première fois depuis sa prise de fonctions, devant l’état-major de l’armée israélienne. Mais s’il existe une proposition d’accord de cessez-le-feu «signifiant la capitulation du Hezbollah [et] répondant à toutes nos conditions […], nous l’envisagerons certainement très sérieusement», a-t-il ajouté.

Jérusalem-Est, occupée par Israël, doit être sous contrôle d’un Etat palestinien estiment les dirigeants arabes et musulmans. Les dirigeants arabes et musulmans ont réaffirmé lundi leur appel en faveur de la création d’un Etat palestinien souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale, à l’issue d’un sommet des pays arabes et musulmans à Ryad. «Nous réaffirmons la pleine souveraineté de l’Etat de Palestine sur Jérusalem-Est, la capitale éternelle de Palestine et rejetons toutes les mesures ou décisions israéliennes visant à […] consolider l’occupation coloniale israélienne de la ville», ont déclaré les dirigeants dans leur communiqué final.

Un ministre d’extrême droite réclame la souveraineté d’Israël en Cisjordanie en 2025. Le ministre israélien des Finances d’extrême droite a déclaré ce lundi qu’il espérait qu’Israël étendrait sa souveraineté à la Cisjordanie occupée en 2025. Bezalel Smotrich, qui exerce également un rôle de supervision des colons au sein du ministère de la Défense dans le cadre de son accord de coalition avec le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, a déclaré qu’il espérait que la future administration Trump à Washington reconnaîtrait une avancée de la souveraineté israélienne. Il réclame depuis des années la souveraineté israélienne en Cisjordanie, terre que les Palestiniens veulent pour un futur État.

L’Arabie saoudite appelle au cessez-le-feu à Gaza et au Liban et accuse Israël de commettre un «génocide» dans l’enclave palestinienne. Le prince héritier et dirigeant de facto de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé ce lundi au cessez-le-feu à Gaza et au Liban, à l’ouverture du sommet de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique à Ryad. «Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités […] en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères de Palestine et du Liban», a déclaré le prince héritier qui a accusé Israël de commettre un «génocide» dans la bande de Gaza. Poids lourd du Proche-Orient, l’Arabie saoudite accueille des dirigeants de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à ce sommet. Le pays du Moyen-Orient conditionne toute éventuelle normalisation avec Israël à la création d’un Etat palestinien, au côté de l’Etat hébreu.

Une nouvelle série de sanctions européennes contre les colons israéliens. Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré ce lundi qu’une nouvelle série de sanctions visant les colons israéliens violents pourrait avoir lieu prochainement. «Nous avons contribué à la mise en place du régime de sanctions [de l’UE] qui a déjà été activé deux fois et qui pourrait l’être une troisième fois bientôt», a déclaré Jean-Noël Barrot au Forum de Paris pour la paix. «Nous pensons que ces colons violents et ces activités intensives de colonisation sont illégales et qu’elles doivent cesser dans l’intérêt d’Israël et de sa sécurité». Alors que l’attention du monde entier se concentre sur la guerre à Gaza, la violence croissante des colons israéliens à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie et l’accaparement de terres dans le territoire occupé ont suscité l’inquiétude de certains alliés occidentaux d’Israël.

Lufthansa prolonge la suspension des vols avec Tel-Aviv jusqu’au 15 décembre. Le groupe de transport aérien allemand Lufthansa a annoncé ce lundi prolonger la suspension de ses liaisons avec Tel-Aviv jusqu’au 15 décembre inclus, en raison du conflit au Proche-Orient. Les vols vers l’aéroport israélien ont été suspendus courant septembre en raison de l’aggravation de la situation sécuritaire.

Une crise «sans précédent» menace le Liban. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé ce lundi qu’une crise «sans précédent» menaçait l’existence de son pays, où l’armée israélienne a lancé à la mi-septembre une importante offensive militaire contre le mouvement islamiste Hezbollah. Najib Mikati a également appelé la communauté internationale à «continuer d’envoyer de l’aide au Liban», lors du sommet des pays arabes et musulmans en Arabie saoudite.

L’ambassadeur d’Israël à Paris convoqué au Quai d’Orsay mardi 12 novembre. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères français confirme ce lundi la convocation mardi de l’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka. «Comme l’a indiqué le Ministre ce jeudi, la présence de la sécurité israélienne armée au domaine de l’Eléona ainsi que l’arrestation deux personnels du Consulat général de France à Jérusalem ne sont pas acceptables, est-il écrit dans le texte. La France les condamne avec d’autant plus de vigueur qu’elles interviennent dans un contexte où elle met tout en œuvre pour œuvrer à la désescalade des violences dans la région.» Objectif de la rencontre : «apporter des explications et évoquer les suites possibles».

La création d’un Etat palestinien n’est pas «aujourd’hui» un projet «réaliste». Interrogé sur la perspective d’une relance des accords dits d’Abraham avec l’élection de Donald Trump et de la possibilité d’étendre la normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes à l’Arabie saoudite en échange de la création d’un Etat palestinien, le nouveau chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar a répondu «non». «Un Etat palestinien […] sera un Etat Hamas», a-t-il ajouté, «je ne pense pas que cette position soit réaliste aujourd’hui, et nous devons être réalistes». Ces accords, promus par Trump lors de son premier mandat, avaient permis la normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes, à savoir Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Maroc.

Un entrepôt de munitions du Hezbollah visé en Syrie. L’agence officielle syrienne Sana a fait état lundi d’une «agression israélienne» visant la région de Homs, dans le centre de la Syrie, au lendemain d’une frappe meurtrière près de Damas. Selon Sana, «une agression israélienne» a visé «les alentours de la région de Chinchar au sud de Homs». L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a indiqué pour sa part que le raid israélien visait «un entrepôt de munitions» du Hezbollah libanais, en guerre ouverte contre Israël.

Israël note «certains progrès» en vue d’un cessez-le-feu au Liban. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a fait état de «certains progrès» en vue d’un cessez-le-feu au Liban, où l’armée israélienne a lancé à la mi-septembre une importante offensive militaire contre le mouvement islamiste Hezbollah. «Il y a certains progrès», a-t-il dit en réponse à une question sur les perspectives d’une telle trêve. «Nous travaillons sur le sujet avec les Américains», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Jérusalem.

Taïwan dément avoir été impliqué dans l’explosion des bipeurs au Liban. Le pays a clos son enquête interne sur les bipeurs et a conclu, ce lundi, qu’aucun citoyen ou entreprise taïwanaise n’était impliqué. Des sources de sécurité avaient affirmé que les bipeurs portaient le nom de la société Gold Apollo, basée à Taïwan. Mais cette dernière a assuré ne pas les avoir fabriqués, ce que confirme le gouvernement taïwanais. Les procureurs de Taipei, qui enquêtent sur cette affaire, ont déclaré dans un communiqué que le modèle de bipeur AR-924 qui a explosé au Liban avait été fabriqué, commercialisé et expédié par la société «Frontier Group Entity», en dehors de Taïwan, mais que Gold Apollo avait autorisé cette société externe à utiliser sa marque. «Il n’existe aucune preuve indiquant que des fabricants nationaux ou des individus aient été complices des explosions en question, qu’ils aient violé la loi sur le financement de la lutte contre le terrorisme ou qu’ils se soient livrés à d’autres activités illégales», ont déclaré les procureurs dans un communiqué. «Aucune preuve concrète d’activité criminelle n’a été découverte dans cette affaire, et aucune personne spécifique n’a été impliquée dans une quelconque activité criminelle, à l’issue d’une enquête approfondie», martèlent-ils encore.

L’armée israélienne étend la zone humanitaire à Gaza. Pilonnée du nord au sud par Israël, la bande de Gaza ne connaît aucun endroit sûr pour les civils palestiniens. Ce lundi, Tsahal annonce l’élargissement de la zone humanitaire. Elle comprend «des hôpitaux de campagne créés depuis le début de la guerre, des complexes de tentes, des équipements pour les abris et des fournitures de nourriture, d’eau, de médicaments et de matériel médical introduits en coordination avec la communauté internationale». Selon Médecins du monde, cette zone s’est réduite à mesure que la guerre faisait rage dans l’enclave palestinienne, en atteignant en août dernier une taille «inférieure à 36,5 km², presque l’équivalent de la ville de Tours». Par ailleurs, cette «zone humanitaire» est parfois bombardée par Israël…

Donald Trump devrait «mettre fin à la poursuite du génocide» à Gaza, estime l’Iran. L’Iran considère que le président américain fraîchement élu, Donald Trump, devrait «mettre fin à la poursuite du génocide» à Gaza, où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis plus d’un an, a déclaré ce lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne. «Les futurs hommes d’Etat américains devraient […] mettre fin à la poursuite du génocide» dans la bande de Gaza, a affirmé Esmaeil Baghaei, lors d’une conférence de presse.

Des factions pro-iraniennes revendiquent quatre attaques de drones contre Israël. La «Résistance islamique en Irak», coalition de groupes armés pro-iraniens, a revendiqué quatre attaques de drones successives, menées tôt ce lundi contre des «cibles essentielles» dans le nord et le sud d’Israël. Les communiqués successifs, publiés sur Telegram aux alentours de 3 h 30 et 5 h 30, ne précisent pas la nature de ces cibles.

Un incendie en cours à l’ouest de Jérusalem, l’attaque revendiquée par les rebelles Houthis du Yémen. Les pompiers israéliens tentent ce lundi matin d’éteindre des feux dans le secteur de Bet Shemesh à l’ouest de Jérusalem, provoqués selon l’armée par l’«interception» d’un missile tiré depuis le Yémen. Dans cette zone à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, les soldats du feu «s’efforcent désormais d’éteindre les incendies», indique un communiqué des pompiers. «Parallèlement aux opérations d’extinction, les pompiers effectuent des repérages supplémentaires dans la zone, afin d’exclure d’autres incendies et des dommages causés par des éclats d’intercepteurs ou de missiles», selon ce même communiqué. Interrogé par l’AFP, un porte-parole de l’armée israélienne a confirmé que les incendies avaient été provoqués par des «débris» résultant de «l’interception» d’un missile en provenance du Yémen. Les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, ont revendiqué peu après cette attaque : «Les forces armées yéménites ont mené une opération visant la base militaire Nahal Sorek. Le tir a été précis et a déclenché un incendie à proximité du site visé», a affirmé leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

L’Iran réclame un embargo sur les armes contre Israël et son exclusion des Nations unies. Après une frappe israélienne menée dimanche au sud de Damas en Syrie ayant tué neuf personnes, dont un commandant du Hezbollah, l’Iran a vivement réagi. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Esmaeil Baghaei, a «fermement condamné l’attaque brutale menée par le régime sioniste contre un bâtiment résidentiel à Damas». Il a appelé à des actions contre Israël, demandant «un embargo sur les armes» et son «exclusion des Nations unies». Depuis le début de la guerre civile en 2011 en Syrie, Israël a conduit des centaines de frappes sur le pays voisin visant l’armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, dont le Hezbollah. Israël, qui commente rarement ces frappes, a récemment ciblé les passages entre la Syrie et le Liban, accusant le Hezbollah de les utiliser pour faire passer des armes depuis la Syrie.

Plus de 30 morts à Gaza. Dans l’enclave palestinienne, la Défense civile a fait état dimanche d’«au moins» 25 morts, «dont 13 enfants» dans une frappe qui a visé une maison à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. La bâtisse a été réduite en un amas de pierres, d’après un correspondant de l’AFP. «Ce matin, vers six heures, il y a eu une énorme explosion. Quand nous sommes arrivés ici, nous avons trouvé des corps déchiquetés !», a raconté Abdallah al-Najjar, un membre de la famille. L’armée israélienne a dit avoir ciblé un site à Jabalia «où des terroristes opéraient», faisant référence au Hamas considéré comme un mouvement terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne. «Avant la frappe, de nombreuses mesures ont été prises pour limiter le risque de blesser des civils», assure l’armée. Une autre frappe israélienne a touché une maison à Gaza-ville, également dans le Nord, faisant cinq morts, selon la Défense civile.

Plus de 40 morts au Liban. Dimanche, au moins 41 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes au Liban, dont 23 dans un raid ayant visé une localité au nord de Beyrouth, a annoncé le ministère de la Santé. Israël, en guerre ouverte depuis le 23 septembre contre le Hezbollah, a intensifié ses frappes ces derniers jours contre les bastions du mouvement islamiste libanais, principalement dans la banlieue sud de la capitale, le sud et l’est du Liban. Mais dimanche, l’armée de l’air israélienne a aussi visé la localité de Aalmat, dans la région de Jbeil (Byblos), «faisant 23 morts, dont sept enfants, et six blessés», a indiqué le ministère, ajoutant que le bilan risquait encore de s’alourdir, des «restes humains» ayant été retirés des décombres. Depuis octobre 2023, plus de 3 180 personnes ont été tuées au Liban, en majorité des civils, d’après le ministère libanais de la Santé.