Israël dit avoir intercepté une «cible aérienne» qui venait de Syrie. L’armée israélienne annonce ce vendredi soir avoir intercepté «une cible aérienne suspecte qui s’approchait du territoire israélien depuis la Syrie a été interceptée par l’armée de l’air». L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a pour sa part indiqué que deux drones tirés par la «Résistance islamique en Irak», nébuleuse de factions armées pro-iraniennes, avaient traversé le ciel syrien avant d’être interceptés par les forces israéliennes.

Donald Trump encense Nétanyahou et croit en la paix. La mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, rend une paix au Proche-Orient «plus facile», juge ce vendredi l’ex-président et candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump. «Je suis heureux que Bibi (surnom de Benyamin Netanyahou) ait décidé de faire ce qu’il avait à faire», a-t-il déclaré depuis Detroit.

Pour l’ONU, la France et plusieurs démocraties occidentales répriment les manifestations propalestiniennes. Des démocraties occidentales - Etats-Unis, Canada, France, Allemagne et Belgique - sont accusées ce vendredi à l’ONU d’avoir «durement» réprimé le droit de manifester pour la cause palestinienne, notamment au début de la guerre dans la bande de Gaza. Dans un rapport présenté à l’Assemblée générale et à la presse, la rapporteure spéciale pour la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, Irene Khan, a reproché à «nombre de pays européens d’avoir imposé des mesures de restriction à la liberté d’expression, de répression de protestations contre le carnage à Gaza et d’interdiction de manifestations propalestiniennes». Et, a-t-elle insisté, «des manifestations sur des campus aux Etats-Unis ont été durement réprimées», en allusion à l’intervention fin avril de la police anti-émeute de New York pour déloger des dizaines de militants pro-palestiniens qui occupaient une partie de l’université Columbia.

Des drones explosifs envoyés par le Hezbollah sur Israël. Le Hezbollah libanais dit ce vendredi soir avoir envoyé des «drones explosifs» sur une base militaire de «défense antiaérienne» israélienne dans le centre du pays près de la ville de Hadera, peu après avoir annoncé une frappe de missiles dans le nord d’Israël.

Biden, Macron, Scholz et Starmer appellent à une fin de la guerre à Gaza et au retour des otages. A l’issue d’une réunion à Berlin, les dirigeants américain, français, allemand et britannique ont appelé à arrêter la guerre qu’Israël mène depuis un an à Gaza. Un communiqué publié par le gouvernement allemand après cet entretien souligne que Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Keir Starmer ont discuté des «implications» de la mort du chef du Hamas, avec «la nécessité immédiate de ramener les otages (israéliens) dans leurs familles, de cesser la guerre à Gaza et de garantir que l’aide humanitaire atteigne les civils».

Le Hezbollah dit avoir tiré des roquettes sur le nord d’Israël. Le Hezbollah libanais affirme avoir tiré «des missiles» sur Haïfa, dans le nord d’Israël, ainsi qu’«une salve de roquettes» sur des zones au nord de la grande ville côtière. En guerre ouverte au Liban avec Israël, la formation pro-iranienne affirme régulièrement tirer des projectiles sur son voisin avec lequel elle est également engagée dans des combats dans le sud du Liban où l’armée israélienne a lancé fin septembre des incursions terrestres.

Pour le Premier ministre britannique, la mort de Sinwar est une «opportunité». La mort du chef du Hamas, tué lors d’une opération militaire israélienne mercredi, est une «opportunité pour avancer vers le cessez-le-feu que nous appelons de nos voeux depuis longtemps» à Gaza, déclare ce vendredi Keir Starmer. Le Premier ministre britannique qui s’est exprimé à Berlin à l’issue d’une réunion avec les dirigeants américain, allemand et français, a aussi appelé Israël à améliorer l’accès de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza : «Les civils dans le nord de la bande de Gaza ont besoin de nourriture maintenant.»

Pour Giorgia Meloni, il est «inacceptable» de viser des Casques bleus. En visite au Liban ce vendredi, la Première ministre italienne a déclaré qu’il était «inacceptable» de viser les Casques bleus déployés dans le sud du Liban, sous les feux croisés du Hezbollah et d’Israël et qui ont dénoncé plusieurs tirs et attaques de chars de l’armée israélienne. Première cheffe d’Etat ou de gouvernement à se rendre au Liban depuis depuis l’intensification des frappes israéliennes sur le pays fin septembre, Giorgia Meloni a plaidé pour que la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban (Finul), forte actuellement de 10 000 hommes, «soit renforcée». Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a, lui, appelé à ce que «la solution diplomatique l’emporte sur la guerre».

Gaza, un «enfer sur terre» pour un million d’enfants selon l’Unicef. Plus d’un an après le début de la guerre à Gaza, «les enfants continuent de subir des souffrances quotidiennes indescriptibles», a déclaré le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), James Elder, lors d’un point de presse à Genève ce vendredi. «Gaza est l’incarnation réelle de l’enfer sur terre pour son million d’enfants. La situation s’aggrave de jour en jour au fur et à mesure que nous constatons l’impact horrible des frappes aériennes et des opérations militaires», a-t-il dénoncé. Avant d’interroger : «Si ce niveau d’horreur ne réveille pas notre humanité et ne nous pousse pas à agir, alors qu’est-ce qui le fera ?» Depuis l’attaque meurtrière du 7 octobre du Hamas en Israël et la riposte israélienne, des estimations «prudentes» évaluent à plus de 14 100 le nombre d’enfants morts à Gaza, selon James Elder.

Giorgia Meloni à Beyrouth pour soutenir la Finul. Arrivée ce vendredi après-midi à Beyrouth, la Première ministre italienne est la première cheffe d’Etat ou de gouvernement à se rendre au Liban depuis l’intensification des frappes israéliennes sur le pays fin septembre. Giorgia Meloni a été accueillie par son homologue libanais Najib Mikati. Sa visite n’est pas surprenante : l’Italie est le deuxième plus grand contributeur à la missions de maintien de la paix de l’ONU au Liban (Finul). Elle a déjà rencontré le commandant de la Mission militaire bilatérale italienne au Liban (Mibil) qui apporte un soutien matériel et assure des formations pour l’armée libanaise. La semaine dernière, la Finul - au sein de laquelle 10 000 Casques bleus sont déployés - a accusé les troupes israéliennes de tirer «de façon répétée» et «délibérée» sur ses positions. Cinq Casques bleus ont été blessés et les positions de la mission ont subi «beaucoup de dommages», selon la même source.

Le Hezbollah libanais salue la mémoire de Sinwar le «martyr». Dans un communiqué envoyé ce vendredi, la formation pro-iranienne dont le chef, Hassan Nasrallah a été assassiné fin septembre par Israël, salue Yahya Sinwar «qui a combattu le projet américain et l’occupant sioniste et a versé son sang jusqu’à devenir martyr». Le Hezbollah libanais dit «réaffirmer son soutien au peuple palestinien» qui «résiste sous l’agression sioniste criminelle».

Pour l’Iran, Yahya Sinwar reste «une source d’inspiration». Malgré sa mort, le chef du Hamas demeure une «source d’inspiration» pour ceux qui combattent Israël au Moyen-Orient, a affirmé ce vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères. Le dirigeant palestinien «est une source d’inspiration pour les combattants de la résistance de la région», a indiqué dans un communiqué Abbas Araghchi, assurant que «la cause de la libération de la Palestine de l’occupation [israélienne, ndlr] était désormais plus vivante que jamais».

Le Hamas confirme la mort de son leader, les otages ne rentreront pas avant «l’arrêt de l’agression contre Gaza». Le mouvement islamiste palestinien a confirmé, ce vendredi, la mort de son chef, Yahya Sinwar, au lendemain de l’annonce par Israël qu’il avait été tué dans une opération dans la bande de Gaza. «Nous pleurons la mort du grand chef, le frère martyr, Yahya Sinwar, Abou Ibrahim», a déclaré Khalil al-Hayya, un responsable du Hamas basé au Qatar, dans une vidéo diffusée sur la chaîne Al Jazeera. Mais affirme que la mort de Sinwar «renforcera» le Hamas. Il a également averti l’Etat hébreu que les otages ne rentreront pas «tant que l’agression contre notre peuple à Gaza ne cessera pas, qu’il n’y aura pas un retrait complet du territoire et que nos prisonniers héroïques ne seront pas libérés des prisons de l’occupation».

Israël mobilise des troupes supplémentaires près de la frontière libanaise. L’armée israélienne annonce le renforcement de ses soldats mobilisés dans le nord du pays, vers le Liban. Cette «brigade de réserve supplémentaire» doit permettre, toujours selon l’armée, de «poursuivre le combat» contre le Hezbollah et «d’atteindre les objectifs de la guerre, notamment le retour des habitants du nord d’Israël» déplacés depuis un an par les tirs de roquettes du mouvement libanais.

Biden voit la mort de Sinwar comme un début possible de «chemin vers la paix». L’élimination du chef du Hamas, tué hier par Israël, rebat les cartes dans le conflit du Proche-Orient, estime le président américain. Elle ouvre, selon lui, l’opportunité «d’un chemin vers la paix» et d’un «meilleur avenir à Gaza, sans le Hamas», a-t-il avancé ce vendredi lors d’une visite à Berlin. Le chancelier allemand dit de son côté espérer que la mort du chef du mouvement islamiste palestinien permettra d’ouvrir la «perspective» d’un cessez-le-feu à Gaza et d’un «accord sur la libération des otages» détenus depuis le 7 octobre.

La FINUL s’engage à rester au Liban malgré plusieurs attaques israéliennes «délibérées». Le porte-parole de la mission de maintien de la paix des Nations unies, la FINUL, a déclaré vendredi que la mission, forte de 10 000 hommes, resterait au Liban malgré plusieurs attaques directes des forces israéliennes au cours des derniers jours, qu’il a qualifiées de «délibérées». «Nous devons rester. Ils nous ont demandé de partir», a également relevé Andrea Tenenti, par liaison vidéo depuis Beyrouth.

Un responsable du Hamas affirme que le mouvement «ne peut pas être éliminé», sans confirmer la mort de Sinwar. Un responsable du Hamas a assuré vendredi que le mouvement islamiste palestinien ne pouvait «pas être éliminé» malgré la mort de ses dirigeants, sans toutefois confirmer que son chef avait été tué à Gaza jeudi. «Il semble que Israël pense que tuer nos dirigeants signifie la fin de notre mouvement et de la lutte du peuple palestinien» mais «le Hamas est un mouvement mené par des gens cherchant la liberté et la dignité et cela ne peut pas être éliminé», a déclaré à l’AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas. Dans un communiqué, il a évoqué les précédents dirigeants du mouvement islamiste palestinien tués par Israël. Mais «le Hamas est à chaque fois devenu plus fort et plus populaire», a-t-il souligné.

Le Kremlin se dit «inquiet» des «conséquences pour la population civile» après la mort du chef du Hamas. Le Kremlin s’est dit vendredi «inquiet» des «conséquences pour la population civile» après la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, tué dans une opération israélienne à Gaza. «L’essentiel pour nous, ce sont les conséquences pour la population civile que nous observons», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. «La catastrophe humanitaire observée à Gaza et au Liban est un sujet qui nous préoccupe beaucoup», a-t-il ajouté.

L’armée israélienne dit avoir «neutralisé» deux assaillants entrés par la Jordanie. L’armée israélienne a identifié «un certain nombre de terroristes» qui traversaient de la Jordanie vers le sud de la région de la mer Morte. Elle a neutralisé deux d’entre eux après qu’ils ont ouvert le feu sur les forces israéliennes, a déclaré Tsahal dans un communiqué vendredi.

Le Premier ministre libanais rejette l’ingérence de l’Iran. Le président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a affirmé dans un article publié vendredi par Le Figaro que Téhéran serait prêt à négocier avec Paris un cessez-le-feu au Liban. «Nous sommes surpris par cette position, qui constitue une ingérence flagrante dans les affaires libanaises», a réagi Najib Mikati. Il a demandé la convocation du chargé d’affaires iranien à Beyrouth.