Au moins six citoyens américains tués depuis le 7 octobre. Six Américains ont trouvé la mort depuis l’attaque d’ampleur du Hamas le 7 octobre, dont cinq soldats israéliens – quatre tués à Gaza et un dans le nord d’Israël – ainsi qu’un agent de la police nationale des frontières. Le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, a également indiqué lors d’une conférence de presse qu’environ 800 Américains, résidents permanents et membres de leur famille avaient quitté Gaza via le point de passage de Rafah en direction de l’Égypte et qu’il en restait «un peu plus de 1 200».

Gaza : le ministère de la Santé du Hamas annonce que 100 patients ont été évacués de l’hôpital indonésien. Environ cent patients ont été évacués ce lundi de l’hôpital indonésien, visé le matin par une frappe israélienne meurtrière, en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a annoncé le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas à Gaza. «Il reste encore 500 patients à l’hôpital et nous travaillons avec le CICR à les évacuer vers l’hôpital Nasser de Khan Younès», dans le sud de la bande de Gaza, a ajouté Ashraf al-Qidreh. «Cent autres patients seront évacués dans la nuit et seront ensuite répartis dans différents hôpitaux du sud», a-t-il ajouté.

La Croix-Rouge annonce que sa présidente a rencontré le chef du Hamas au Qatar. La Croix-Rouge a annoncé lundi soir que sa présidente Mirjana Spoljaric Egger avait fait le voyage du Qatar pour y rencontrer le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh afin d’«avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza», territoire palestinien gouverné par ce mouvement. «La présidente Mirjana Spoljaric a rencontré Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et séparément les autorités du Qatar», a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge dans un communiqué. En outre, Mirjana Spoljaric Egger a demandé la «libération immédiate des otages», et avant tout «l’autorisation de s’assurer de leur état de santé mais aussi de leur fournir des médicaments et la possibilité de communiquer avec leurs familles».

Une rencontre entre des représentants des familles d’otages et le cabinet de guerre israélien en cours. L’entrevue a débuté il y a une quinzaine de minutes. Des représentants des familles des 240 otages, retenus à Gaza par le Hamas depuis l’attaque terroriste d’ampleur du 7 octobre, rencontre ce lundi soir le cabinet de guerre. Certains proches des otages n’ont en revanche pas été autorisés à pénétrer dans la salle de réunion, cette dernière étant trop petite pour accueillir tout le monde, constate le quotidien de gauche israélien Haaretz. Depuis l’annonce de la rencontre samedi, les familles craignaient qu’une partie d’entre elles ne soit recalée à l’entrée, nourrissant leurs inquiétudes : que du côté du gouvernement, de plus en plus embarrassé par leur militantisme, on veuille les diviser.

Des soldats israéliens tués par des tirs amis. Tsahal fait état de plusieurs échanges de tirs «amis» entre soldats depuis le début de l’invasion terrestre dans la bande de Gaza, ayant entraîné la mort de certains d’entre eux, relate le quotidien de gauche israélien Haaretz. L’armée israélienne affirme que la plupart de ces incidents se sont produits lorsque des combats de forces blindées et d’infanterie ont eu lieu en simultané. Et annonce qu’une enquête est en cours pour tirer des leçons de ce qui s’est passé. Plus de 10 000 soldats israéliens sont actuellement dans la bande de Gaza.

Israël rappelle son ambassadeur en Afrique du Sud pour consultations. L’Etat hébreu a annoncé ce lundi le rappel de son ambassadeur en Afrique du Sud, après le rappel le 6 novembre par Pretoria de tous ses diplomates en poste en Israël pour «signaler» son «inquiétude» et à la veille d’un sommet virtuel des Brics sur la guerre à Gaza. L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus critiques des bombardements israéliens massifs sur la bande de Gaza menés en représailles aux attentats sanglants du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre.

Libération des otages : l’accord se rapproche mais «il y a encore du travail» pour la Maison blanche. Par trois voix différentes jusqu’à celle du président Joe Biden, la Maison blanche aura envoyé des signaux d’espoir pour la libération d’otages détenus à Gaza par le Hamas. John Kirby, porte-parole du du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis, a déclaré lors d’un point de presse que les Etats-Unis «travaillent toujours heure par heure» pour parvenir à cette libération. Il pondère comme le relaye le quotidien israélien Haaretz : «Je n’ai pas de nouvelles à vous donner sur l’accord sur les otages. Mais nous sommes plus proches que jamais. Nous avons bon espoir, mais il y a encore du travail à faire. Et rien n’est fait tant que tout n’est pas terminé.»

Le contact perdu avec le navire Galaxy Leader. Le cargo Galaxy Leader a été «illégalement abordé par des militaires via un hélicoptère» le 19 novembre et se trouve actuellement au mouillage du port de Hodeidah au Yémen, a déclaré ce lundi le propriétaire du navire. «Toutes les communications ont ensuite été perdues» avec le cargo, a déclaré dans un communiqué la société Galaxy Maritime Ltd, enregistrée sur l’île de Man et propriétaire du transporteur de voitures Galaxy Leader. «La compagnie, en tant qu’entreprise de transport maritime, ne fera aucun commentaire sur la situation politique ou géopolitique», ajoutent-ils. Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont diffusé lundi une vidéo montrant des hommes armés tombant d’un hélicoptère et s’emparant de ce cargo qu’ils présentent comme israélien, ce que l’Etat hébreu dément.

12 bébés prématurés de Gaza transportés par avion au Caire. Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé a déclaré ce lundi sur X (anciennement Twitter) que 12 des bébés prématurés sauvés de l’hôpital Al Shifah de Gaza avaient été transportés par avion au Caire. Les médecins ont pu évacuer 28 bébés prématurés à travers la frontière entre Gaza et l’Egypte plus tôt ce lundi, après les avoir sauvés d’un hôpital situé dans la partie nord de l’enclave, qui a été la principale cible des bombardements israéliens.

Plus de 13 300 morts recensés par le gouvernement du Hamas. Le gouvernement du Hamas palestinien a annoncé ce lundi que 13 300 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre. Parmi les morts recensés à ce jour figurent plus de 5 600 enfants et 3 550 femmes, a détaillé le gouvernement du mouvement islamiste. En outre, 31 000 personnes ont été blessées.

Biden «croit» qu’un accord pour libérer des otages du Hamas est proche. Joe Biden a dit lundi «croire» qu’un accord était proche pour libérer des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, en marge d’une cérémonie à la Maison Blanche. Un journaliste lui a lancé la question suivante : «Est-ce qu’un accord de libération des otages est proche ?», et le président américain a répondu : «Je crois». Le président des Etats-Unis confirme ce que son administration avait avancé plus tôt dans la journée.

Les Houthis publient des images montrant le détournement du cargo Galaxy leader. Tout a été filmé, de l’arrivée en hélicoptère jusqu’à la mise en joug des équipes présentent sur le bateau. Les Houthis du Yémen ont publié ce lundi sur les réseaux sociaux des images montrant le détournement dimanche du cargo Galaxy Leader, présenté par les Houthis comme un bateau israélien, ce que l’Etat hébreu dément. Ces images ont été diffusées par la chaîne de télévision du mouvement, Al Masirah, au lendemain du détournement du navire par le groupe soutenu par l’Iran.

Libération d’otages : un accord «plus proche que jamais» selon l’administration Biden. Les négociations avancent sur la libération d’otages parmi les 240 personnes enlevées et ramenées à Gaza le 7 octobre. L’adjoint au conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, Jon Finer, a estimé sur NBC que l’accord était «plus proche que jamais» et incluait la libération de «plusieurs dizaines» d’otages contre une «période prolongée de pause, plusieurs jours» dans les combats. Dimanche, le Qatar, qui mène une médiation, avait affirmé qu’il ne restait que des obstacles «très mineurs», notamment «logistiques» et «pratiques» en vue d’un accord, sans fournir de calendrier.

Le ministère de la santé du Hamas en discussion avec la Croix-Rouge pour l’évacuation de l’hôpital indonésien. Le ministère de la santé du Hamas à Gaza est actuellement en pourparlers avec la Croix-Rouge au sujet de l’évacuation des blessés de l’hôpital indonésien de la ville de Gaza, selon le quotidien israélien Haaretz. Le ministère n’aurait reçu aucun engagement de la part d’Israël concernant la possibilité d’une évacuation par un passage sûr. «Nous n’évacuerons l’hôpital indonésien qu’après l’évacuation du dernier blessé», a martelé le porte-parole du ministère, le Dr Ashraf al-Kodra. Environ 700 personnes, dont 259 blessés ou malades, se trouvaient toujours dans l’établissement hospitalier, selon cette même source. Le porte-parole ajoute : «Ceux qui restent dans l’enceinte de l’hôpital Al-Shifa sont dans une situation tragique, sans eau, sans électricité et sans nourriture.»

Le chef de l’OMS «consterné» par l’attaque contre l’hôpital indonésien de Gaza. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) partage par la voix de son représentant son indignation. Sur X (anciennement Twitter), Tedros Adhanom Ghebreyesus s’est dit ce lundi «consterné» par l’attaque de l’hôpital indonésien de Gaza qui a fait 12 morts, dont des patients, selon des informations non précisées. «Les travailleurs de la santé et les civils ne devraient jamais être exposés à une telle horreur, en particulier à l’intérieur d’un hôpital», a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social.

L’armée israélienne annonce avoir interrogé 300 membres du Hamas ou affiliés à Gaza. Selon le porte-parole de l’armée israélienne, des membres de l’unité de renseignement 504 de Tsahal ont interrogé quelque 300 militants du Hamas ou affiliés arrêtés lors de l’opération terrestre. Des membres qui ont ensuite été «emmenés pour un interrogatoire plus approfondi en territoire israélien», précise ce lundi le quotidien Haaretz, qui ajoute l’existence d’une «installation temporaire sur le terrain pour mener des enquêtes en temps réel». «Les informations qui ressortent des interrogatoires sont d’une grande valeur, car elles conduisent à l’élimination des terroristes et au maintien de la sécurité de nos forces», dit un haut responsable de l’unité 504, assurant avoir eu notamment des indications sur des tunnels.

1,7 million de personnes déplacées à Gaza, selon l’UNWRA. Selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) cité par le quotidien israélien Haaretz, le nombre de personnes déplacées dans la bande de Gaza atteint environ 1,7 million de personnes. Ce nouveau bilan intervient alors que les forces israéliennes «étendent» encore lundi 20 novembre leurs opérations contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza.

La riposte israélienne à Gaza n’est «pas excusable» pour le président de l’Union africaine. Azali Assoumani a condamné, lors d’une conférence de presse à Berlin, la riposte israélienne à Gaza suite aux attaques sanglantes du Hamas du 7 octobre. Il juge qu’elle n’était «pas excusable» au vu des victimes civiles et qu’elle conduirait à nourrir «l’extrémisme». Les actes du Hamas sont «condamnables […] mais la riposte n’est pas excusable», a-t-il déclaré. «Imaginez un enfant qui a vu sa maman, qui a vu son père tué […], ça crée l’extrémisme», a-t-il ajouté.

Le Hezbollah fait monter la tension au Sud-Liban. Suite à la frappe israélienne sur Houla (au Sud-Liban) – riposte à l’interception de missiles libanais envoyés plus tôt – le Hezbollah déclare dans un communiqué qu’il a «lancé trois opérations» contre des soldats israéliens. Ces opérations ont été lancées contre la ville israélienne de Kiryat Shmona ce lundi après-midi «en soutien au peuple palestinien résistant à Gaza et en appui à sa résistance courageuse et honorable». «Ces attaques ont fait des victimes directes parmi les forces israéliennes», poursuit le texte. Plus tôt dans la journée, Tsahal niait déplorer des victimes dans le cadre de ces échanges de tirs.

Des 31 prématurés évacués de l’hôpital Al Shifa «dans un état catastrophique», 28 sont passés en Egypte. Le sort des bébés prématurés de l’hôpital Al Shifa est suivi avec angoisse depuis quelques jours. Les informations les concernant ont souvent souffert d’un certain manque de précision. Il y a huit jours, les médecins de l’établissement, au cœur des combats, dévoilent au monde entier les images de 39 bébés, allongés côte à côte sur des lits après que leurs incubateurs ont été éteints faute d’électricité. Huit n’ont pas survécu. 31 ont été transférés dimanche à l’hôpital Al-Helal Al-Emairati à Rafah, dans le sud de Gaza. «Les bébés me sont arrivés de l’hôpital Al Shifa. Ils étaient dans un état catastrophique quand ils sont arrivés ici», a déclaré le Dr Mohammad Salama, chef de l’unité néonatale qui les accueille. «Certains souffraient de malnutrition, d’autres de déshydratation et d’autres encore de températures basses. Nous avons travaillé pour rendre leurs conditions stables au cours des dernières 24 heures», détaille-t-il. Finalement, 28 ont pu être évacué vers l’Egypte. Pour deux d’entre eux, les parents ont refusé le transfert. Le dernier n’est pas identifié et personne ne peut signer l’autorisation de sortie.