Veillée à Londres pour la paix et les victimes israéliennes et palestiniennes. Des centaines de personnes ont participé ce dimanche à Londres à une veillée interconfessionnelle en mémoire des victimes israéliennes et palestiniennes de la guerre entre Israël et le Hamas, et pour appeler à la paix. Sur la scène, installée en face de Downing Street, où est située la résidence officielle du Premier ministre britannique, l’archevêque de Canterbury Justin Welby, le rabbin David Mason et l’imam Monawar Hussain sont apparus ensemble. Magen Inon, de nationalités britannique et israélienne, dont les deux parents ont été tués le 7 octobre par les commandos du Hamas, a notamment partagé la scène avec un Palestinien de Cisjordanie. «Bien sûr que je suis en colère, a lâché Magen Inon. Mais ce que les terroristes voulaient vraiment tuer, c’est la possibilité pour des peuples de différentes croyances et origines de vivre en paix ensemble.»

Les forces israéliennes se battent «avec force» dans le sud de la bande de Gaza, selon le chef de l’état-major. L’opération israélienne dans le sud de la bande de Gaza sera équivalente à l’offensive menée précédemment contre le Hamas dans la partie nord de l’enclave palestinienne, a déclaré ce dimanche le chef d’état-major de l’armée, Herzi Halevi, qui a assené : «Nous nous sommes battus avec force et rigueur dans le nord de la bande de Gaza, et nous le faisons maintenant dans le sud de la bande de Gaza.»

Les rebelles yéménites revendiquent l’attaque de deux navires en mer Rouge. Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont déclaré ce dimanche avoir attaqué deux navires au large des côtes yéménites, ajoutant que des navires «israéliens» étaient visés en raison de la guerre à Gaza. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les Houthis ont précisé avoir mené une «opération contre deux navires israéliens dans le détroit de Bab al-Mandab», une voie navigable stratégique reliant la mer Rouge au golfe d’Aden, ciblant le premier avec un «missile et le second navire avec un drone».

Un navire de guerre américain et plusieurs navires commerciaux ont été attaqués dimanche en mer Rouge. Le Pentagone a déclaré être «au courant d’attaques contre l’USS Carney et des navires commerciaux en mer Rouge et nous fournirons des informations dès qu’elles seront disponibles», rapporte Associated Press. L’armée britannique a déclaré plus tôt qu’il y avait eu une attaque présumée de drone et des explosions en mer Rouge, sans donner plus de détails. Le Pentagone n’a néanmoins pas précisé d’où provenaient les tirs. Toutefois, les rebelles houthis du Yémen ont lancé une série d’attaques contre des navires en mer Rouge, ainsi que des drones et des missiles visant Israël.

Un jeune otage israélien libéré par le Hamas autorisé à sortir de l’hôpital. Le centre médical pour enfants Schneider, dans le centre d’Israël, a annoncé ce dimanche qu’Amit Shani, 16 ans, hospitalisé depuis sa libération par le Hamas jeudi matin, était sorti de l’hôpital, relate Haaretz. Amit, qui a fêté son 16e anniversaire en captivité, avait été enlevé le 7 octobre dans sa maison du kibboutz Beeri sous les yeux sa mère et ses sœurs.

La Maison Blanche estime qu’Israël «fait des efforts» pour minimiser les pertes civiles à Gaza. Washington affirme ce dimanche que l’Etat hébreu «fait des efforts» pour minimiser les pertes civiles à Gaza depuis la reprise des combats après une trêve de sept jours, au moment où les appels de la communauté internationale à protéger les civils palestiniens s’intensifient. «Nous pensons qu’ils ont été réceptifs à nos messages sur le fait d’essayer de minimiser les pertes civiles», a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. L’armée israélienne a repris son offensive dans le nord de Gaza «de façon plus réduite et précise», a-t-il ajouté, soulignant que ces deux derniers jours, Israël avait publié en ligne une carte des lieux où les civils pouvaient se rendre pour trouver refuge et fuir les combats.

Israël et le Hezbollah échangent des tirs à leur frontière commune pour la troisième journée consécutive. Les forces israéliennes et les militants du Hezbollah ont échangé des tirs à la frontière israélo-libanaise ce dimanche pour la troisième journée consécutive. Tsahal a déclaré que ses soldats avaient été «légèrement blessés» après qu’un missile antichar tiré depuis le Liban a touché un véhicule dans la région de Beit Hillel, dans le nord de l’Etat hébreu. Les forces israéliennes ont riposté par des tirs d’artillerie. Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a déclaré avoir pris pour cibles un certain nombre de positions israéliennes avec ce qu’il a appelé des «armes appropriées».

Le Qatar exige une «enquête internationale immédiate, complète et impartiale» sur les «crimes israéliens» à Gaza. Le pays du Golfe exige une «enquête internationale immédiate, complète et impartiale» sur ce que le Premier ministre a qualifié de crimes israéliens à Gaza, rapporte ce dimanche la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera. Le cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani a également déclaré que le Qatar poursuivrait ses efforts en vue de faciliter une nouvelle trêve et de parvenir à un cessez-le-feu permanent dans l’enclave palestinienne assiégée.

Un navire touché par un tir de missile en mer Rouge lié au fils d’un magnat israélien du transport maritime. Le navire qui a été touché par un tir de missile en mer Rouge ce dimanche appartient à une société britannique, elle-même propriété de Danny Ungar, le fils du magnat israélien du transport maritime, Rami Ungar. Un autre navire appartenant à ce dernier avait été saisi il y a deux semaines. Il s’agit de la quatrième attaque contre des navires appartenant à des hommes d’affaires israéliens depuis le début du conflit : Rami Ungar, Idan Ofer, Eyal Ofer, et maintenant Danny Ungar.

Selon le Hamas, 316 personnes ont été tuées à Gaza depuis la reprise des combats. Le mouvement islamiste fait également état de 664 blessés supplémentaires depuis la fin de la trêve samedi. Des centaines d’autres victimes seraient coincées sous les décombres. Selon le ministère de la Santé du Hamas, le nombre total de victimes depuis le début du conflit s’élève à 15 523, dont 41 316 blessés.

L’armée israélienne frappe des cibles du Hezbollah au Liban, des sites de lancement de missiles. Les avions de combat israéliens ont attaqué plusieurs cibles du Hezbollah au Liban dans l’après-midi ce dimanche, y compris des infrastructures terroristes et des cibles militaires, affirme Tsahal. Son porte-parole a déclaré que les forces militaires avaient visé des sources d’artillerie qui avaient tiré en direction d’Israël au cours des heures précédentes.

Pas de négociations officielles programmées en vue d’une éventuelle trêve humanitaire ou d’une nouvelle libération d’otages. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis John Kirby a affirmé qu’il n’y avait pour l’heure pas de «négociations officielles» prévues sur une trêve humanitaire à Gaza ou une nouvelle libération d’otages, relate Haaretz. Kirby a malgré tout indiqué qu’il ne désespérait pas de voir les discussions reprendre. Invité de la chaîne américaine NBC, le porte-parole a en outre qualifié d’«inacceptable» le fait que la Croix-Rouge s’est vu refuser l’accès aux otages retenus à Gaza. «Le Hamas avait donné son autorisation pour qu’elle puisse s’assurer de l’état de santé des otages pendant la trêve. Cela n’a pas eu lieu», a-t-il condamné.

D’intenses bombardements sont signalés dans le sud de la bande de Gaza, alors qu’Israël étend sa campagne contre le Hamas. L’armée israélienne a ordonné dimanche l’évacuation d’un plus grand nombre de zones dans et autour de Khan Younès, la deuxième ville de Gaza, alors qu’elle a déplacé son offensive vers la moitié Sud du territoire, où se cachent, selon elle, de nombreux dirigeants du Hamas. De lourds bombardements ont été signalés cette nuit et ce dimanche dans la région de Khan Younès et dans la ville méridionale de Rafah, ainsi que dans certaines parties du Nord qui ont été la cible de la campagne militaire aérienne et terrestre d’Israël.

Les attaques contre des civils israéliens le 7 octobre représentent certains des crimes internationaux les plus graves, déclare le procureur de la CPI. Le procureur général de la Cour pénale internationale a déclaré ce dimanche que son bureau allait «intensifier ses efforts pour faire avancer ses investigations» sur de possibles crimes de guerre dans la région, après s’être rendu en Israël et dans les territoires Palestiniens pour la première fois depuis sa nomination. Karim Khan a déclaré dans une déclaration écrite publiée après sa visite qu’il avait pu constater des «scènes de cruauté calculée» sur les lieux des attaques terroristes du 7 octobre. Celles-ci «représentent certains des crimes internationaux les plus graves qui choquent la conscience de l’humanité, des crimes pour lesquels la CPI a été créée», a déclaré le procureur, ajoutant que lui et ses pairs s’efforcent «de faire en sorte que les responsables rendent des comptes». Les allégations de violations du droit international par le Hamas et les forces israéliennes se sont multipliées depuis que la guerre a éclaté après les attentats meurtriers du 7 octobre perpétrés par le Hamas et d’autres militants, qui ont tué environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, dans le sud d’Israël. Environ 240 autres personnes ont été prises en otage.

Israël déclare avoir découvert 800 puits menant à des tunnels du Hamas sous la bande de Gaza. Les forces israéliennes auraient trouvé 800 puits menant au vaste réseau souterrain de tunnels et de bunkers du Hamas depuis le début de l’opération terrestre à Gaza le 27 octobre. Tsahal affirme ce dimanche avoir détruit plus de la moitié d’entre eux. Avant la guerre dans l’enclave palestinienne, qui dure maintenant depuis huit semaines, le groupe islamiste palestinien avait déclaré qu’il disposait de centaines de kilomètres de tunnels – un réseau d’une taille comparable à celle du métro de New York – pour se protéger et servir de bases opérationnelles.

Depuis le Golfe, Emmanuel Macron questionne les objectifs et le déroulement de l’offensive israélienne à Gaza. Cinq semaines séparent les deux tournées diplomatiques d’Emmanuel Macron au Moyen-Orient. Et près de 10 000 morts supplémentaires dans la bande de Gaza. Entre sa visite en Israël, en Cisjordanie, en Jordanie et en Egypte, les 24 et 25 octobre, et son séjour aux Emirats arabes unis et au Qatar, du 30 novembre au 2 décembre, la parole présidentielle a sensiblement évolué. Tout comme le contexte en Israël et à Gaza. Lors de son premier voyage, deux semaines après le massacre du 7 octobre, Tsahal n’avait pas encore lancé son offensive terrestre sur l’enclave. Ses bombardements avaient fait 5 000 victimes palestiniennes, dont une immense majorité de civils, selon les chiffres du ministère de la Santé, contrôlé par le Hamas. Le bilan humain est aujourd’hui trois fois plus lourd. Le président français a ainsi durci le ton vis-à-vis de l’Etat hébreu, critiquant les bombardements «systématiques et permanents» sur l’enclave palestinienne.

Selon l’Agence des opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni (UKTMO), les attaques de drones pourraient avoir repris en mer Rouge. «L’UKTMO a reçu un rapport faisant état d’une activité de systèmes aériens sans équipage (UAS), notamment d’une explosion potentielle à proximité de Bab el Mandeb en provenance du Yémen. Il est conseillé aux navires à proximité de suivre les directives de l’industrie concernant les munitions errantes et de faire preuve de prudence et de signaler toute activité suspecte à l’UKMTO», explique l’agence. Depuis le conflit entre le Hamas et Israël, les rebelles houthis du Yemen ont lancé plusieurs drones et missiles en direction du territoire israélien. Ils avaient arrêté durant la trêve. Le porte-parole de la branche armée des Houthis, Yahia Saree, avait prévenu le 30 novembre qu’ils se tenaient prêts à reprendre leurs attaques si la trêve convenue pour libérer les otages prenait fin. «Nous n’hésiterons pas à étendre nos opérations militaires contre l’entité israélienne et à inclure des cibles auxquelles on ne s’attend pas, sur terre ou en mer», prévenait-il.

Pour François Hollande : «il faut que les Israéliens comprennent que sans État palestinien il n’y aura jamais de sécurité». Interrogé par le quotidien Ouest France, l’ancien Président explique que la France peut jouer un rôle diplomatique pour sortir de la crise à Gaza grâce à ses «bonnes relations avec les pays arabes». Ces derniers «ayant largement abandonné la question palestinienne ces dernières années, doivent prendre leurs responsabilités, en évitant une résurgence du conflit dans Gaza et en faisant en sorte que l’autorité palestinienne retrouve de la légitimité en Cisjordanie», avance-t-il avant de détailler le rôle de chaque pays. «L’Arabie saoudite, les Émirats, l’Égypte, la Jordanie doivent faire en sorte d’apporter une solution politique et sécuritaire, et pas seulement des financements. Il y a également le rôle du Qatar, dont on voit bien qu’il est utile comme intermédiaire… tout en ayant été financeur du Hamas», poursuit-il. Mais François Hollande n’oublie pas Israël. Selon lui, «il faut que les Israéliens comprennent que sans État palestinien il n’y aura jamais de sécurité… et que sans sécurité, il n’y aura jamais d’État palestinien non plus. C’est toujours le même dilemme», conclut-il.

Un Palestinien tué en Cisjordanie. Des colons israéliens ont attaqué deux villages palestiniens de Cisjordanie occupée samedi en fin de journée, tuant un homme et incendiant une voiture, selon les autorités palestiniennes. Les autorités sanitaires palestiniennes ont déclaré qu’un homme de 38 ans de la ville de Qarawat Bani Hassan, dans le nord de la Cisjordanie, a reçu une balle dans la poitrine et est décédé alors que les habitants affrontaient les colons et les soldats israéliens. L’armée israélienne a déclaré que des soldats sont arrivés sur les lieux et ont utilisé des moyens de dispersion des émeutes et des tirs réels pour mettre fin à la confrontation entre les habitants et les colons. Les Palestiniens ont tiré des feux d’artifice en réponse et un Israélien et quatre Palestiniens ont été blessés. L’incident est en cours d’examen et a été remis à la police. Dans un autre incident, Wajih Al-Qat, chef du conseil local du village de Madama, près de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, a déclaré qu’un groupe d’environ 15 colons avaient brûlé la voiture et brisé les fenêtres d’une maison à coups de pierres. L’armée israélienne n’a pas commenté l’incident dans l’immédiat.

Israël essuie des tirs provenant de Syrie et du Liban et réplique. L’armée israélienne est toujours en alerte sur tous les fronts. Ce matin Tsahal a affirmé qu’un missile anti-tank est tombé dans le nord du pays sans faire de victimes. En représailles, l’armée a tiré sur plusieurs sites au Liban. Plus tard, une roquette provenant de Syrie a été interceptée par le bouclier antiaérien. Là aussi, le site de provenance du tir a été ciblé par les forces israéliennes.