Le Hamas annonce la mort de deux enfants après des tirs sur des équipements dans un hôpital. Le ministère de la Santé assure ce vendredi soir que deux enfants sont morts dans le service de soins intensifs du dernier hôpital encore en fonctionnement dans le nord de la bande de Gaza, après une panne de générateurs et des tirs «ciblés» de l’armée israélienne sur des bonbonnes d’oxygène. «Les forces israéliennes fouillent l’hôpital et tirent à l’intérieur des différents services», a-t-il ajouté. L’armée israélienne a indiqué «vérifier» ces informations.

Israël appelle de nouveau à évacuer des quartiers dans le sud de Beyrouth avant de les bombarder. Une fois de plus, ce vendredi soir, l’armée israélienne appelle à des évacuations. Elle enjoint les habitants de deux quartiers de la banlieue sud de la capitale libanaise à quitter immédiatement les bâtiments qu’elle va viser dans de nouvelles frappes dirigées contre le Hezbollah, ainsi que «ceux qui leur sont adjacents» et à «rester à distance d’au moins 500 mètres». Trois quarts d’heure plus tard, deux frappes israéliennes ont visé ces zones : «L’aviation ennemie a mené deux nouveaux raids sur Haret Hreik», l’un des quartiers nommés par Tsahal, a affirmé l’agence nationale libanaise.

Journalistes tués au Liban : «l’incident est en cours d’analyse», déclare Tsahal. La frappe israélienne dans laquelle trois journalistes sont morts vendredi matin dans le sud du Liban est «en cours d’analyse», a indiqué dans la soirée l’armée israélienne. Elle assure avoir «mené une frappe contre une structure militaire du Hezbollah à Hasbaya dans le sud du Liban alors que les terroristes se trouvaient à l’intérieur». Les autorités libanaises l’accusent d’avoir commis un «crime de guerre».

Le Hamas accuse Israël d’avoir pris d’assaut un hôpital. Les autorités du Hamas ont accusé vendredi l’armée israélienne d’avoir pris d’assaut le dernier hôpital en service du nord de la bande de Gaza, l’établissement Kamal Adwan. Selon le mouvement islamiste, elle détiendrait «des centaines de patients, personnel médical et personnes déplacées» réfugiées dans l’établissement pour fuir les «bombardements incessants». L’OMS s’est inquiété d’avoir perdu le contact avec le personnel dans le même hôpital.

Au Liban, plus de 500 000 personnes ont traversé la frontière vers la Syrie. La guerre entre le Hezbollah et Israël contraint la population à fuir les bombardements. Plus de 500 000 personnes ont passé la frontière libano-syrienne depuis l’intensification des combats. «Du 23 septembre au 25 octobre, la Sûreté générale a recensé le passage de 348 237 citoyens syriens et 156 505 citoyens libanais vers le territoire syrien», a détaillé le comité gouvernemental de gestion de crise. Plus tôt dans la journée, l’ONU pointait que des frappes d’Israël sur un poste de frontière menaçait la principale voie de transit entre le Liban et la Syrie.

La Défense civile de Gaza annonce 12 morts dans des frappes sur un groupe attendant de l’aide humanitaire. Au moins 12 personnes ont été tuées et «plusieurs blessées» par des frappes de drones israéliens alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire, dans le nord de la bande de Gaza, annonce la Défense civile gazaouie. Les tirs visaient «un véhicule et un groupe de citoyens qui attendaient de l’aide au nord du camp de réfugiés d’Al-Shati, dans l’ouest de la ville de Gaza», a précisé le porte-parole de l’organisme, Mahmoud Bassal. L’armée israélienne, contactée par l’AFP, n’a pas commenté dans l’immédiat. Selon la Défense civile, six autres personnes au moins sont mortes dans d’autres frappes sur la ville vendredi.

Le Hezbollah dit avoir visé des soldats israéliens dans deux villages du sud Liban. Le mouvement chiite affirme avoir tiré des missiles guidés sur des troupes d’Israël dans deux secteurs du sud libanais. Aux abords de la localité d’Adaysseh, des combattants du Hezbollah ont tiré deux «missiles guidés» sur un groupe de soldats israéliens, puis sur le véhicule venu à leur secours, selon le communiqué du mouvement. Une attaque similaire a visé un char près du village de Hula, avant que les combattants du Hezbollah n’ouvrent le feu à l’arme automatique et ne tirent des roquettes.

Blinken repart sans trêve à Gaza, mais développe l’idée d’une gouvernance de la zone sans le Hamas. Le secrétaire d’Etat américain a achevé à Londres sa 11e navette diplomatique depuis le début de la guerre Israël-Hamas, toujours sans l’ombre d’un cessez-le-feu à Gaza. Il tente désormais une nouvelle approche : déterminer l’après-guerre. Ce qu’il a expliqué jeudi, à Doha, évoquant «un plan pour ce qui va suivre, afin qu’Israël puisse se retirer de Gaza, que le Hamas ne puisse pas se reconstituer et que les Palestiniens puissent reconstruire leur vie et leur avenir sous direction palestinienne».

Deux morts après l’explosion de roquettes du Hezbollah dans le nord d’Israël. «Un homme et une femme» sont morts après l’explosion d’une roquette dans la ville arabe de Majd al-Krum, dans le nord d’Israël. Ils avaient été transférés «dans un état critique» au Centre médical de Galilée, rapporte l’hôpital qui a déclaré leur décès. L’armée israélienne a pour sa part indiqué qu’«environ 45 projectiles tirés par le Hezbollah» depuis le Liban avait été repérés.

Le Hezbollah rapporte avoir bombardé deux chars d’Israël dans le sud du Liban. Le mouvement libanais assure avoir tiré des missiles guidés sur deux chars israéliens Merkava vers Adaysseh, village frontalier de l’Etat hébreu. Plus tôt dans l’après-midi, le groupe a mené une attaque similaire sur un char près du village de Marwahine.

Le chef de la diplomatie américaine réaffirme que la sécurité des Casques bleus est essentielle. Antony Blinken a déclaré ce vendredi, auprès du Premier ministre libanais, que les soldats de la Force des Nations unies au Liban (Finul) devaient être protégés. Plus tôt ce vendredi, l’ONU s’est inquiétée de «la situation sécuritaire est extrêmement difficile» de ses Casques bleus, avec de nouveaux tirs cette semaine. Leur «sûreté et sécurité [sont] essentielles» a assuré le chef de la diplomatie américaine, alors qu’Israël - allié des Etats-Unis - est critiqué sur le comportement de son armée envers la Finul depuis le début de son invasion terrestre au Liban.

Le Hezbollah annonce avoir lancé des drones sur une base militaire israélienne. Le mouvement libanais revendique une attaque par «un escadron de drones» dans le nord d’Israël, sur une base militaire près de Safadn. Le Hezbollah venait de tirer «une salve de roquettes» sur cette même ville.

Plus de 150 000 «morts, blessés ou disparus à Gaza» depuis un an selon l’ONU. «Le nord de Gaza est bombardé non-stop», s’alarme le Haut-commissaire des droits de l’homme des Nations Unies dans un communiqué ce vendredi, où il pointe de «possibles crimes contre l’humanité». Il y fait également état de «plus de 150 000 morts, blessés ou disparus à Gaza» depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, il y a un peu plus d’un an. Dans le nord de la bande, «quasiment aucune aide n’a pu atteindre la zone depuis des semaines, avec le maintien de restrictions illégales» de la part d’Israël, dénonce-t-il encore.

Trois soldats israéliens tués dans le nord de Gaza. L’armée israélienne annonce trois nouvelles morts dans ses rangs ce vendredi. Ils appartenaient au même bataillon d’une Brigade blindée. Ils ont été tués dans le nord de la bande de Gaza. 361 militaires israéliens sont morts depuis le 27 octobre 2023, date du lancement de l’opération militaire israélienne contre le Hamas.

L’OMS a perdu le contact avec ses équipes de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza. Alors que l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, a été bombardé ce vendredi matin, le contact a été perdu avec le personnel soignant. «Cette évolution est profondément inquiétante compte tenu du nombre de patients soignés et de personnes qui y trouvent refuge», alerte le directeur général de l’OMS, sans nouvelle de ses équipes, sur son compte X. Dans le même temps, le Hamas déclare que les troupes d’Israël détiendraient dans l’hôpital «des centaines de patients, de personnel médical et des personnes déplacées des secteurs environnants». L’armée israélienne indique pour sa part qu’elle continue d’opérer dans la zone de l’établissement «sur la base d’informations concernant la présence de terroristes et de leurs infrastructures dans la région».

L’OMS espère reprendre la vaccination contre la polio la semaine prochaine. Après avoir été contrainte de décaler mercredi la deuxième série de vaccination dans le nord de Gaza, l’OMS espère pouvoir reprendre l’immunisation des enfants contre la polio. «Nous disposons d’une fenêtre entre le 28 octobre et le 5 novembre et je suis convaincu que nous y arriverons», souligne Rik Peeperkorn, représentant de l’Organisation dans les Territoires palestiniens occupés. 452 000 enfants ont été vaccinés dans le centre et le sud de Gaza ; dans le nord, 119 000 attendent leur deuxième dose.

Le Haut-commissaire des droits de l’homme de l’ONU s’alarme de «possibles crimes contre l’humanité» dans le nord de Gaza. «Les politiques et pratiques du gouvernement israélien dans le nord de Gaza risquent de vider la zone de tous les Palestiniens», alerte ce vendredi Volker Turk, le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU. Il décrit une situation qui «s’aggrave de jour en jour de façon inimaginable», des actes israéliens qui pourraient «s’apparenter à des atrocités criminelles, incluant de possibles crimes contre l’humanité.»

Les frappes israéliennes à la frontière libano-syrienne menacent une voie de transit cruciale, affirme l’ONU. Les frappes israéliennes sur un poste frontière entre le Liban et la Syrie menacent la principale voie de transit pour les personnes qui tentent de fuir le conflit au Liban, ont déclaré vendredi les Nations unies. «Cela entrave et met réellement en danger une réelle bouée de sauvetage que les gens utilisent pour fuir le conflit au Liban et passer en Syrie», a déclaré Rula Amin, porte-parole pour le Moyen-Orient de l’agence des Nations unies pour les réfugiés, dans un point de presse à Genève.

Vu de Beyrouth.

Les Casques bleus au Liban face à une situation sécuritaire «extrêmement difficile». Les casques bleus de l’ONU au Liban ont déclaré vendredi que des soldats israéliens avaient tiré cette semaine sur l’un de leurs postes d’observation dans le sud du pays. Mardi, «des soldats de l’armée israélienne ont tiré sur un poste d’observation près du village frontalier de Dhayra», a indiqué la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) dans un communiqué, ajoutant que ses soldats en service «s’étaient retirés pour éviter d’être touchés». Le communiqué fait également état de trois incidents distincts de tirs non identifiés ayant touché des positions ou des véhicules de la Finul cette semaine, soulignant que «la situation sécuritaire est extrêmement difficile».