Il y a le plan du président américain Donald Trump, approuvé par le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui vise à transformer la bande de Gaza ravagée par 17 mois de guerre en une «riviera du Moyen-Orient» après en avoir expulsé ses plus de deux millions d’habitants. Et il y a celui élaboré par l’Egypte et endossé par la Ligue arabe le 4 mars qui ne suppose pas un nettoyage ethnique. En visite ce lundi 7 avril au Caire, le président français, Emmanuel Macron, a répété son rejet du premier et son soutien au second.
«Nous nous opposons fermement à tout déplacement de population et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie. Il s’agirait d’une violation du droit international et d’une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël, a-t-il déclaré aux côtés du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Le plan arabe constitue la voie réaliste pour une reconstruction de Gaza et une nouvelle gouvernance palestinienne.» Quelques minutes plus tôt, le président égyptien avait af