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Des policiers utilisent du gaz contre un manifestant portant des vêtements de derviche à Istanbul, en Turquie, le 23 mars.Umit Bektas/Reuters

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EN IMAGES - A Istanbul, la rue face à Erdogan

Une semaine après l’arrestation du populaire maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, la contestation se poursuit en Turquie. Retour en images sur une mobilisation lourdement réprimée.
publié le 27 mars 2025 à 6h20
Des policiers utilisent du gaz contre un manifestant portant des vêtements de derviche à Istanbul, en Turquie, le 23 mars.
Umit Bektas/Reuters
A l'appel de l'opposition, des dizaines de milliers de manifestants convergent chaque soir devant l'hôtel de ville d'Istanbul.
Francisco Seco/AP
La contestation est d'une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul, en 2013.
Francisco Seco/AP
Le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, dont le visage est représenté sur l'affiche, a été envoyé en prison pour «corruption».
Umit Bektas/Reuters
Les rassemblements ont commencé le 19 mars, le jour de son arrestation.
Emrah Gurel/AP
Plus de 1400 personnes accusées d'avoir participé à des manifestations, interdites depuis la semaine passée à Istanbul, Ankara et Izmir, les trois plus grandes villes du pays, ont été arrêtées, ont annoncé les autorités.
Dilara Senkaya/Reuters
Un manifestant lit un livre écrit par le président Erdogan devant la police anti-émeute.
Yasin Agkul/AFP
L'arrestation du maire, «c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres» mais la contestation va bien au-delà. «C'est une large partie de la population, notamment sa composante jeune, qui se mobilise parce qu'elle n'en peut plus de l'ordre moral, conservateur et liberticide» actuel, explique Didier Billion, le directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), à l'AFPTV.
Kemal Aslan/AFP
Le peuple turc, en particulier la jeunesse, a été ces derniers jours victime de «beaucoup de brutalités policières et d'arrestations», insiste le chercheur.
Kemal Aslan/AFP
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit mercredi «préoccupé» par la volte-face de la justice turque qui a finalement ordonné l'incarcération de sept journalistes, dont un photographe de l'AFP, accusés de participation à des rassemblements illégaux.
Khalil Hamra/AP
En arrière-plan, il y a la présidentielle de 2028, à laquelle Ekrem Imamoglu devait annoncer sa candidature.
Kemal Aslan/AFP
Ozgür Ozel, le chef du CHP, le Parti républicain du peuple, a appelé à un vaste rassemblement samedi à Istanbul pour soutenir Imamoglu, et réclamer des élections anticipées.
Kemal Aslan/AFP