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Libération
Point de non-retour

En Iran, «Khamenei et une grande partie des forces du CGRI n’ont plus la capacité ni la volonté de résoudre cette crise»

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Fragilisé par les attaques israéliennes et américaines, le régime iranien conserve plusieurs options de riposte. Mais aux yeux de sa population, il est largement délégitimisé.
Une manifestation à Téhéran, le 22 juin 2025. (Vahid Salemi/AP)
par Divan Shirazi
publié le 22 juin 2025 à 20h44

Après plusieurs jours de spéculations, les Etats-Unis sont donc officiellement entrés dans le conflit entre l’Iran et Israël. Cette intervention militaire marque une escalade dramatique dans la trajectoire de la géopolitique au Moyen-Orient et dans les relations tendues entre les Etats-Unis et l’Iran depuis près d’un demi-siècle. Un point de non-retour, un peu comme après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué en 2020 par un drone américain en Irak. Mais cette fois-ci, à une échelle beaucoup plus grande.

Si Washington insiste sur le fait que l’opération est terminée et qu’il n’a pas l’intention de renverser le gouvernement iranien, rares sont ceux dans la région qui prennent ces déclarations au pied de la lettre. Beaucoup dépend désormais de la prochaine décision de Téhéran.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei, largement absent de la scèn