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Réactions

En Israël, après l’assassinat du chef politique du Hamas, l’extrême droite se réjouit, les familles d’otages s’inquiètent

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Hormis les réactions d’officiels, la rue israélienne est restée silencieuse après l’annonce des raids ayant ciblé des figures du Hamas et du Hezbollah. Seules les familles d’otages détenus à Gaza ont exprimé leur impatience.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, le 28 septembre 2023. (Fabrizio Bensch/REUTERS)
publié le 31 juillet 2024 à 20h23

Consigne aurait été donnée aux ministres du gouvernement Netanyahou de ne pas commenter les raids de l’armée israélienne qui ont ciblé mardi 30 juillet le chef politique du Hamas Ismaël Haniyeh, décédé à Téhéran, et Fouad Chokr, haut cadre militaire du Hezbollah libanais. La mesure semble toutefois exclure le ministre de la Défense Yoav Gallant. A 19h25, quelques minutes après les frappes sur un immeuble de huit étages au sud de Beyrouth, il a déclaré sur le réseau social X que le Hezbollah avait «franchi la ligne rouge». Israël accusait ce mouvement armé du bombardement survenu le 27 juillet à Majdal Shams, dans la partie du plateau syrien du Golan annexée par l’Etat israélien. Douze adolescents avaient été tués lors d’une partie de football.

Peu avant minuit, le même ministre salue cette fois, sur la même plateforme, l’«opération précise et professionnelle» des forces israéliennes pour «éliminer» Fouad Chokr, qui «a le sang de nombreux Israéliens sur les mains». Et d’ajouter qu’«aucun endroit n’est hors de portée d’Israël» s’il s’agit de démontrer que «le sang des Israéliens a un prix». Décidément prolixe, Yoav Gallant a de nouveau commenté le cas de Fouad Chokr à l’occasion de la visite d’une base militaire israélienne me