Contre Benyamin Nétanyahou, Benny Gantz passe à la vitesse supérieure. Le parti de l’ancien chef d’état-major, qui compte parmi les principaux opposants au Premier ministre israélien mais siège depuis octobre comme membre sans portefeuille du cabinet de guerre installé au nom de l’unité nationale, a déposé ce jeudi 30 mai un projet de loi en faveur de la dissolution du Parlement et de la tenue d’élections anticipées. «Le 7 octobre a constitué un désastre qui nous oblige à restaurer la confiance du peuple et à mettre en place un gouvernement d’unité large et stable qui puisse diriger en toute sécurité face aux énormes défis en matière de sécurité, d’économie et de vie en société» en Israël, a expliqué une députée du Parti de l’unité nationale, la formation de Benny Gantz.
Théoriquement, le texte n’a aucune chance d’être adopté, faute de majorité à la Knesset, le Parlement israélien. Pour Benny Gantz, il s’agit surtout de se positionner comme une alternative crédible et d’envoyer un signal de fermeté face aux errements humanitaires, militaires et stratégiques de Benyamin Nétanyahou. Le 19 mai, déjà, le dirigeant de centre-droit