Jamais, depuis le 7 octobre et le début de la guerre à Gaza, les dissensions entre les Etats-Unis et Israël n’ont été aussi évidentes. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a quitté Tel Aviv ce jeudi 8 février en début d’après-midi, dernière étape de sa cinquième tournée au Proche-Orient en quatre mois, après des rencontres en Arabie saoudite, en Egypte et au Qatar, pour tenter de promouvoir une trêve. «Il est essentiel d’aboutir à un accord de libération des otages entre le Hamas et Israël», avait-il déclaré mardi. Mercredi soir, le Premier ministre israélien a refusé toute concession et s’est arc-bouté sur l’option militaire. Il a ordonné à son armée de préparer une offensive sur Rafah, ville frontière avec l’Egypte dans le sud de la bande de Gaza, où s’entassent 1,3 million de Palestiniens qui ont fui les combats. Dès ce jeudi, elle a été visée par plusieurs bombardements, laissant craindre une offensive terrestre.
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En Israël, Blinken a rencontré pour la première fois le principal leader de l’opposition, l’ancien Premier ministre centriste Yaïr Lapid qui