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En Israël, la libération de l’otage Edan Alexander met le gouvernement Nétanyahou sur la sellette

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Donald Trump dit pour la première fois vouloir mettre un terme à «cette guerre brutale», alors que les tanks israéliens se massent à la frontière.
Rassemblement place des Otages, à Tel-Aviv, lundi après la libération d’Edan Alexander. (Menahem Kahana /AFP)
par Nicolas Rouger, correspondant à Tel-Aviv
publié le 12 mai 2025 à 20h08

Ils n’étaient qu’une petite centaine à se retrouver sur la place des Otages, à Tel-Aviv, lundi 12 mai dans l’après-midi, pour la première libération d’un otage israélien depuis février. Cela tenait peut-être au fait que le Hamas avait annoncé que le jeune soldat israélo-américain Edan Alexander, 21 ans, serait relâché sans contrepartie, et sans cérémonie.

Originaire d’une famille juive du New Jersey, Edan Alexander a émigré en Israël seul à 18 ans pour s’engager dans la brigade d’infanterie israélienne Golani. Il a été fait prisonnier par les combattants du Hamas dans sa base, à la frontière gazaouie, le 7 octobre 2023. Sa famille avait obtenu un premier signe de vie en mars, de la part d’autres otages libérés. Le Hamas avait ensuite publié une vidéo de lui en avril, puis avait annoncé avoir perdu tout contact avec ses gardes.

«Dans les tunnels»

Une marche s’est ébranlée à 15 h 30 (heure locale) de la place des Otages vers l’ambassade des Etats-Unis, à l’initiative de l’organisme qui représente la majeure partie des familles des captifs israél