Le Premier ministre israélien a annoncé lundi la dissolution de son cabinet de guerre, formé après la déclaration de guerre à Gaza, à la demande de politiciens d’opposition venus le rejoindre. Cette décision était attendue : sans les deux anciens chefs d’état-major Benny Gantz et Gadi Eisenkot, démissionnaires la semaine dernière, l’existence même d’un conseil restreint n’aurait fait qu’attiser la soif de pouvoir des alliés suprémacistes de Benyamin Nétanyahou.
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Les représentants du Grand Israël au gouvernement pourront continuer d’appeler à la souveraineté israélienne de la rivière à la mer et à une guerre totale et permanente, mais seulement en tant que ministres. Ces derniers ne chôment pas pour autant : la session législative est plus agitée que jamais, entre débat existentiel sur la conscription des ultraorthodoxes et annexion feutrée des territoires palestiniens.
Il est encore difficile de juger des conséquences de ce réaménagement sur la conduite de la guerre, mais cela n’arrangera sans doute pas les relations du gouvernement avec