C’est une douloureuse période de deuil, officielle et religieuse, que l’on entame ces heures-ci en Israël. Il reste certes un peu plus d’un mois avant la marque redoutée du premier anniversaire commémoratif du massacre du 7 octobre 2023, au cours duquel près de 1 200 Israéliens et Israéliennes ont été assassinés par le Hamas et autres groupes armés palestiniens, mais selon les coutumes du judaïsme, le recueillement annuel se fait dès le onzième mois hébraïque.
A partir de dimanche soir donc et au cours des prochains jours, les familles des victimes organisent des cérémonies privées et douloureuses notamment au pied de la tombe de leur proche. Le onzième mois est considéré comme une étape de plus à franchir vers un retour à la vie, à jamais bouleversée. Mais pour beaucoup, la fin du cauchemar est encore loin, la dépouille de leur père, fils, mère, conjoint étant toujours retenue par le Hamas, quelque part dans la bande de Gaza.
«Nous avons besoin de vous»
Rani Metzger a lui enterré son père, Yoram Metzger, jeudi 22 août à peine, après que son corps et ceux de cinq autres otages ont été retrouvés<