Nicole Preskovsky a griffonné un mot sur un bout de papier qu’elle a glissé dans l’urne installée sur la place des Otages de Tel-Aviv, ce mardi 26 août – pour permettre aux manifestants de s’adresser directement au Premier ministre, Benyamin Nétanyahou. «Je lui ai dit que s’il a le moindre doute sur ce que veulent vraiment les Israéliens, il n’a qu’à organiser un référendum pour leur demander leur avis. La réponse sera très claire : nous voulons que les otages puissent rentrer chez eux», soutient la jeune femme, ancienne camarade de classe de Guy Gilboa Dalal, retenu captif dans la bande de Gaza depuis les attaques du 7 octobre 2023. Nicole Preskovsky vient là chaque samedi, avec une pancarte en hommage à son ami qu’elle brandit à la tribune, pour dire sa solidarité avec les otages de l’enclave – dont 22 environ sont présumés encore vivants.
Reportage
En Israël, les familles d’otages accentuent la pression sur Nétanyahou : «Pourquoi sont-ils encore à Gaza ?»
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Lors de la manifestation du mardi 26 août à Tel-Aviv, en Israël, à l'appel des familles des otages à Gaza. (John Wessels/AFP)
publié aujourd'hui à 7h28
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