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Diplomatie

En Syrie, le ballet tous azimuts des chancelleries occidentales

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La France, l’Allemagne, les Etats-Unis… De nombreux pays s’affairent à nouer un contact diplomatique avec le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham, qui dirige désormais la Syrie, en vue d’accompagner sa transition politique et sa reconstruction.
Plusieurs émissaires occidentaux se sont entretenus avec le nouvel homme fort de la Syrie, Ahmad al-Charaa. (SANA/AFP)
publié le 17 décembre 2024 à 18h09

C’est une première en douze ans. Depuis ce mardi 17 décembre, le drapeau tricolore flotte de nouveau sur l’ambassade de France à Damas, fermée en mars 2012 pour protester contre la répression sanglante des manifestations pacifiques du «printemps arabe» par le dictateur Bachar al-Assad. Dix jours après la fuite du despote à Moscou, Jean-François Guillaume, l’envoyé spécial de la France pour la Syrie, est arrivé ce jour dans la capitale avec trois autres collègues pour une «prise de contact avec les autorités de fait», soit le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). «La France se prépare à être aux côtés des Syriens» durant la période de transition, a déclaré le diplomate.

Cette aide sera toutefois conditionnée au soutien d’«une transition politique pacifiq