Entre la crainte d’un nouveau front ouvert à la frontière nord d’Israël avec le Liban et les menaces d’engagement d’autres pays en cas d’escalade de l’offensive israélienne à Gaza, le scénario d’un embrasement régional est sérieusement envisagé. Les regards sont tournés vers l’Iran, qui soutient le Hamas et reste l’allié et le financeur du Hezbollah, un puissant groupe islamiste qui opère dans le sud du Liban. Samedi 14 octobre depuis Beyrouth, le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, a martelé que les alliés régionaux de son pays (Syrie, Hezbollah, Hamas, entre autres), désignés à Téhéran sous le nom d’«axe de la résistance», réagiraient si Israël envahissait Gaza. Les Etats-Unis ont montré qu’ils prenaient le risque au sérieux en annonçant l’envoi d’un second porte-avions en Méditerranée orientale.
Depuis le 7 octobre et le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le sud du Liban est le théâtre de tirs