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Libération
Récit

Entre Israël et le Hamas, la trêve plie mais ne rompt pas

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Dix-sept otages et trente-neuf prisonniers palestiniens ont de nouveau été libérés ce dimanche. L’accord entre les belligérants avait pourtant vacillé, samedi, le Hamas accusant l’Etat hébreu de ne pas respecter le processus. L’enjeu désormais est de parvenir à prolonger la pause dans les combats au-delà du terme initialement prévu dans la nuit de lundi à mardi.
Lors du retour d'otages israéliens à Ofakim, dans le sud d'Israël, le 26 novembre. (Menahem Kahana/AFP)
publié le 26 novembre 2023 à 21h07

Tout s’est passé comme prévu, finalement, et ce n’était pas gagné. Dimanche 26 novembre, 14 otages israéliens et trois Thaïlandais ont été libérés par le Hamas, et 39 prisonniers palestiniens détenus en Israël sont sortis de prison dans la soirée, conformément à l’accord entre les belligérants entré en vigueur vendredi matin. Cet échange, le troisième en trois jours, porte le nombre d’otages relâchés par le mouvement islamiste à 58, dont 19 non concernés par l’accord – 17 Thaïlandais, un Philippin, et un Israélien d’origine russe. Il souligne la résilience de la trêve humanitaire élaborée au terme d’interminables négociations grâce à l’entremise du Qatar, qui prévoit, en plus des libérations (50 Israéliens contre 150 Palestiniens au total), une pause dans les combats et une accélération de la livraison d’aide humanitaire à la bande de Gaza.

Les otages relâchés dimanche ont été acheminés à l’extérieur de la bande de Gaza par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Selon Tsahal, douze d’entre eux ont été emmenés par des unités d’élite israéliennes, une femme a été héliportée dans un hôpital pour raisons de santé, et les quatre derniers sont passés par Rafah, à la frontière de l’Egypte. Il s’agit des trois Thaïlandais et de Roni Krivoi, un jeune homme de 25 ans d’origine russe dont Mosc