Le plus dur est fait. En annonçant qu’Israël et le Liban ont «conclu un accord historique», le Premier ministre israélien Yaïr Lapid met fin à un suspense vieux de deux ans et un contentieux bien plus ancien. Grâce à une médiation des Etats-Unis, les deux pays, officiellement toujours en guerre, ont clarifié leur frontière maritime ce mardi et levé des obstacles à l’exploitation de gisements gaziers en Méditerranée orientale. Il reste quelques détails à régler, mais le chef du gouvernement se sent suffisamment confiant pour affirmer que le deal «va renforcer la sécurité d’Israël, injecter des milliards dans l’économie israélienne et assurer la stabilité de notre frontière nord» – bien que la bordure terrestre reste à définir.
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Les derniers mètres ont pourtant été les plus durs. Début octobre, les leaders des deux pays se montraient positifs. Mais le Liban, dont le président Michel Aoun voit son mandat se terminer le 31 octobre, a demandé des amendements. Israël,