Dès son premier mandat à la tête du gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou a dû composer entre la pression de Washington et l’influence de ses alliés de la droite radicale. En octobre 1998, trois ans après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, il accepte sous contrainte des Etats-Unis de signer les accords de Wye Plantation et de se retirer de 13 % de la Cisjordanie. Mais très vite, l’aile droite de sa coalition, partis religieux et représentants des colons, bloque toute avancée. L’accord est gelé, puis repris partiellement seulement à l’arrivée d’Ehud Barak, en 1999.
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Un quart de siècle plus tard, la même équation persiste. D’un côté, l’administration américaine, aujourd’hui unique allié significatif d’Israël sur la scène