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Dilemme

Entre l’extrême droite israélienne et le forcing de Trump, Nétanyahou pris en étau

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Le Premier ministre israélien doit composer avec la pression de l’administration américaine, qui entend lui arracher un accord de paix ce 29 septembre, et les lignes rouges de ses alliés politiques d’extrême droite. La conférence de presse entre Trump et Nétanyahou en visite à Washington est très attendue ce lundi.

Donald Trump et Benyamin Nétanyahou, le 7 avril 2025 à Washington. (Mark Schiefelbein/AP)
ParEléonore Weil
correspondante à Tel-Aviv (Israël)
Publié le 29/09/2025 à 16h39

Dès son premier mandat à la tête du gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou a dû composer entre la pression de Washington et l’influence de ses alliés de la droite radicale. En octobre 1998, trois ans après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, il accepte sous contrainte des Etats-Unis de signer les accords de Wye Plantation et de se retirer de 13 % de la Cisjordanie. Mais très vite, l’aile droite de sa coalition, partis religieux et représentants des colons, bloque toute avancée. L’accord est gelé, puis repris partiellement seulement à l’arrivée d’Ehud Barak, en 1999.

Un quart de siècle plus tard, la même équation persiste. D’un côté, l’administration américaine, aujourd’hui unique allié significatif d’Israël sur la scène