Menu
Libération
Récit

Entre l’Iran, Israël et les Etats-Unis, une «guerre de douze jours» et des questions

Article réservé aux abonnés
Rôle de Trump, de Nétanyahou et de l’Europe, avenir du régime et du programme nucléaire iraniens… Après douze jours de conflit et l’entrée en vigueur d’un fragile cessez-le-feu ce mardi 24 juin, récit de la situation au Moyen-Orient.
Manifestation à Islamabad (Pakistan), le 22 juin après le bombardement américain sur l'Iran. (Aamir Qureshi/AFP)
par Frédéric Autran, Luc Mathieu et Nicolas Rouger, correspondant à Tel-Aviv
publié le 24 juin 2025 à 20h41

La «guerre des douze jours» entre Israël, l’Iran et les Etats-Unis a pris fin mardi 24 juin au matin. Ainsi l’a en tout cas décrété Donald Trump, n’hésitant pas à intimer publiquement à son allié israélien de «ramener ses pilotes à la maison» pour ne pas violer le cessez-le-feu. La paix proclamée tiendra-t-elle ? Trump, qui rêve toujours du prix Nobel de la paix et a su résister à la tentation pyromane du changement de régime, semble y croire dur comme fer. Par la voix de son président, l’Iran assure ne pas chercher la bombe nucléaire et se dit «prêt à revenir à la table des négociations», celle-là même que Benyamin Nétanyahou a pulvérisée le 13 juin. Méthodique, le Premier ministre israélien, qui vogue d’une guerre et d’un ennemi à l’autre depuis le 7 octobre 2023, acceptera-t-il de laisser au pouvoir – et de laisser vivre – le Guide suprême, Khamenei, plus fragile que jamais ?

Mardi soir, le chef de l’armée israélienne a promis «un nouveau chapitre» dans la «campagne contre l’Iran». Après douze jours d’un conflit qui a menacé de plonger un peu plus le Moyen-Orient dans l’abîme, les bombes se sont tues. Mais les questions demeurent.

Donald Trump, «faiseur de paix» pour de vrai ?

Il ne voulait pas de cette guerre. Et pourtant, Donald Trump l’a embrassée, commentée, scénarisée,