Des centaines de projectiles, allant du drone Shahed au missile balistique, ont été lancées dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril par l’Iran dans la première attaque frontale de l’histoire de la république islamique contre Israël. Une salve inédite, annoncée à la télévision d’Etat par les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, qui n’a pourtant eu qu’un effet matériel très limité : l’écrasante majorité des drones et des missiles ont été abattus avant même d’atteindre l’Etat hébreu. Notamment grâce au déploiement de ses équipements de défense aérienne et à la mobilisation de ses alliés.
«Réussite stratégique significative»
D’après l’armée israélienne, la majeure partie de l’arsenal déployé par l’Iran cette nuit se composait de 180 drones Shahed, conçus par Téhéran. Ces aéronefs kamikazes sans pilote, aux ailes triangulaires et au bruit de mobylette, s’abattent sans répit sur l’Ukraine depuis septembre 2022, l’Iran en fournissant à la Russie. Peu chers