La réponse a été unanime : la majorité des élus Israéliens, dans la coalition comme l’opposition, ont dénoncé la confirmation par la Cour pénale internationale des mandats d’arrêts lancés contre Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant. Il y a eu bien sûr les habituels sons de cloches de la part de l’extrême droite suprémaciste, comme le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben-Gvir, qui a affirmé que la seule réponse était «d’appliquer la souveraineté sur tous les territoires de Judée-Samarie». Le poids lourd du Likoud Yuli Edelstein a accusé la Cour d’être «inféodé à des intérêts islamistes», tandis que le bureau du Premier ministre a officiellement fait le lien entre les mandats et des accusations de harcèlement sexuel pour lequel le procureur, Karim Khan, fait actuellement l’objet d’une enquête interne à la CPI.
L’autre nom sur l’ardoise, Yoav Gallant, dont la destinée politique est encore incertaine après son limogeage du gouvernement début novembre, a adopté la tonalité principale : «Cette tentative de refuser à Israël le droit d’accomplir ses buts dans cette guerre juste ne réussira pas.» Les quatre leaders de l’opposition dite «sioniste», comme on dit dans le jargon politique israélien, ont pour leur part accusé la Cour de «cécité m