Au terme d’une semaine de saturation totale de l’espace médiatique mondial, sa première de retour au pouvoir, Donald Trump s’est fendu samedi 25 janvier d’une déclaration sur le sort de millions de Gazaouis. A bord d’Air Force One, le 47e président des Etats-Unis a affirmé à des journalistes qu’il souhaitait que la Jordanie et l’Egypte augmentent le nombre de réfugiés palestiniens qu’ils accueillent, ce qui pourrait permettre de déplacer une partie suffisante de la population de la bande de Gaza pour «faire le ménage» dans le territoire palestinien dévasté par le conflit.
Après quinze mois de guerre à Gaza, un cessez-le-feu a débuté le 19 janvier. Mais Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés dimanche 26 janvier d’avoir violé les termes de l’accord, au lendemain de l’échange de quatre soldates israéliennes par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus dans des geôles israéliennes.
Trump s’était entretenu un peu plus tôt avec le roi Abdallah II de Jordanie. «Les deux dirigeants ont discuté de l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales», décrit le compte rendu de la conversation envoyé par la Maison Blanche. Donald Trump devait faire de même ce dimanche avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.
«Chantier de démolition»
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