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Reportage

Familles d’otages israéliens : «On ne se taira pas tant qu’ils ne seront pas rentrés»

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De passage à Paris, les familles israéliennes, dont des proches ont été emmenés à Gaza par le Hamas lors de l’attaque du 7 Octobre, multiplient les rencontres avec les autorités, déterminées à faire entendre leur appel à l’aide.
Des otages israéliens, de gauche à droite : Jonathan Samerano (tué le 7 Octobre mais dont le corps est encore à Gaza), Ofer Kalderon, Nimrod Cohen et Omri Miran. (Archives personnelles)
publié le 7 décembre 2024 à 7h55

Dans un appartement face à l’hôtel de ville de Paris, d’où ils sortent d’un énième rendez-vous, les visages des familles d’otages trahissent leur épuisement. Pourtant, leur détermination vibre encore. Depuis plus d’un an, les proches des quelque 251 personnes enlevées par le Hamas lors de l’attaque du 7 Octobre se battent sans relâche pour obtenir leur libération. Car ils sont encore une centaine à être retenus à Gaza – dont plus de 30 seraient morts –, et l’absence de perspectives tangibles pour un cessez-le-feu, une semaine après celui obtenu au Liban, les poussent à redoubler d’efforts.

Ayelet Samerano se mobilise depuis le premier jour. Son fils, Jonathan Samerano, a été tué alors qu’il tentait de fuir le festival Nova, le jour de l’attaque. Elle porte le poids d’une double peine : les terroristes ont embarqué son cadavre à Gaza. Déjà mobilisée pour la libération des otages place du Trocadéro à Paris en novembre 2023<