Une attaque sanglante, et l’escalade de violences qui a suivi, ont plongé ces derniers jours la côte ouest de la Syrie dans le chaos. Soulignant les fractures communautaires du pays, et les défis immenses pour le nouveau gouvernement de Damas. Jeudi 6 mars, des partisans de Bachar al-Assad, exilé à Moscou après avoir été chassé du pouvoir en décembre par le groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), s’en sont pris à des barrages des forces de sécurité à Jablé, près de Lattaquié, tuant seize gardes et blessant plusieurs autres.
Interview
En réponse, les forces de sécurité des nouvelles autorités, épaulées par des groupes alliés, sont venues en renfort dans cet ancien bastion du pouvoir déchu, berceau de la communauté alaouite, cette branche de l’islam chiite dont est issu le clan Assad. Déclenchant les pires violences depuis la prise de pouvoir de la coalition des factions rebelles dominée par HTS.
«Exécutions confessionnelles»
D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui s’appuie sur un vaste réseau de sources en Sy