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Frappe israélienne sur une école de Gaza, mort de soldats israéliens, refus d’une «extension» de la guerre à Gaza… L’actu du conflit au Proche-Orient ce mercredi 11 septembre

L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce mercredi 11 septembre
Un hélicoptère militaire israélien vole près de la frontière entre Israël et Gaza, le 23 août 2024. (Florion Goga/Reuters)
publié le 11 septembre 2024 à 18h43
(mis à jour le 11 septembre 2024 à 19h12)

Au moins 14 morts dans une frappe israélienne sur une école de Gaza

La Défense civile de Gaza a annoncé ce mercredi que quatorze personnes ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école dans le centre de la bande de Gaza, transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre : «Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l’école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat», a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Il avait précisé plus tôt que «des femmes et des enfants» comptaient parmi les morts. De son côté, l’armée israélienne affirme avoir visé des «terroristes qui opéraient à l’intérieur d’un centre de commandement du Hamas». L’AFP précise ne pas être en mesure de vérifier de façon indépendante ce bilan. Les services de presse du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ont déclaré que l’école qui est gérée par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) abritait environ 5 000 personnes déplacées au moment de la frappe.

Mort de deux soldats israéliens

L’armée israélienne a annoncé ce mercredi la mort de deux soldats dans un accident d’hélicoptère au cours d’une opération nocturne pour évacuer un soldat blessé à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. «Dans la nuit, un hélicoptère […] qui avait pour mission d’évacuer un soldat blessé vers un hôpital pour y recevoir des soins, s’est écrasé lors de son atterrissage dans la zone de Rafah», a affirmé l’armée dans un communiqué. L’accident, qui «n’a pas été causé par des tirs ennemis selon une enquête préliminaire», a par ailleurs fait sept blessés parmi les soldats. Ces deux décès portent à 344 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l’offensive terrestre lancée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

Un nouveau bilan du Hamas

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé ce mercredi un nouveau bilan de 41 084 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, entrée dans son douzième mois. Au moins 64 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 95 029 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Un convoi de l’ONU tenu en joue par l’armée israélienne

Un convoi de plusieurs agences onusiennes, identifiées comme telles, devant participer à la campagne de vaccination contre la polio, a été tenu en joue par l’armée israélienne pendant plusieurs heures lundi 10 septembre à Gaza. Selon le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Tsahal a tiré plusieurs fois. Le convoi, dont l’agence pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) faisait partie, «a été arrêté par les forces israéliennes» au point de contrôle d’al-Rachid alors qu’il avait toutes les autorisations nécessaires, a assuré Stéphane Dujarric. L’équipe de 12 employés de l’ONU «a été informée que les forces israéliennes voulaient interroger deux membres du convoi», a-t-il précisé. «La situation a vite dégénéré, les soldats pointant leurs armes directement sur notre personnel dans le convoi, les véhicules de l’ONU ont été encerclés par les forces israéliennes et des coups de feu ont été tirés».

L’Irak réaffirme son refus d’une «extension» de la guerre à Gaza

L’Irak et l’Iran, qui ont signé ce mercredi 14 protocoles d’accord pour renforcer leur coopération et consolider des liens déjà stratégiques, ont assuré, par la voix du Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani, rejeter une «extension» de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien. Pour sa première visite à l’étranger depuis son élection, le président iranien Massoud Pezeshkian s’est par ailleurs engagé à consolider les relations avec ses voisins, afin d’atténuer l’isolement international de l’Iran et limiter l’impact des sanctions américaines sur son économie.