Pour la troisième journée consécutive, des colonnes de feu et d’épais panaches de fumée noire se sont élevés dans le ciel du port yéménite d’Hodeïda. Samedi 20 juillet, Israël a bombardé ce port stratégique tenu par les rebelles houthis dans l’ouest du Yémen, en représailles à une attaque de drone meurtrière menée la veille, à Tel-Aviv, par ces alliés du mouvement islamiste du Hamas et de l’Iran. Cette frappe, la première revendiquée par l’Etat hébreu au Yémen, a causé la mort de six employés de la Yemen Petroleum Company, a affirmé l’entreprise, et blessé 80 autres personnes, selon les rebelles houthis. Toujours en proie aux flammes, le port d’Hodeïda constitue un point d’entrée clé pour le carburant et l’aide humanitaire pour les zones du Yémen tenues par les Houthis, pays le plus pauvre de la péninsule arabique en proie à près d’une décennie de guerre civile.
Alors que des installations de stockage de carburant et une centrale électrique ont été touch