Dans le quartier résidentiel des ambassades de Doha, la villa aux murs ocre ne se laisse apercevoir qu’à une bonne centaine de mètres, derrière des barrières de sécurité gardées par des policiers. Une partie du rez-de-chaussée et du premier étage a disparu. Sur le parking adjacent, à côté d’une station-service, des ouvriers ont rassemblé des tas de gravats et de bouts de ferraille. Des carcasses de voiture n’ont pas encore été enlevées.
Que s’est-il passé le 9 septembre, à 15 h 46, quand le premier missile israélien a frappé la villa ? Pourquoi le bombardement, qui a duré une dizaine de minutes, n’a-t-il tué aucun des dirigeants du Hamas qu’il visait ?