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Décryptage

«Gardienne de la prospérité», une coalition navale pour protéger la mer Rouge des incursions houthies

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Alors que les rebelles yéménite intensifient leurs attaques contre des navires commerciaux civils, les Etats-Unis ont lancé une force de sécurité maritime internationale, à laquelle participe notamment la France.

Aux abords du navire commercial «Galaxy Leader», saisi par les Houthis dans le mer Rouge, au large des la côté d'Al-Salif, le 5 décembre. (Khaled Abdullah/REUTERS)
ParLaurence Defranoux
Journaliste - International
Publié le 20/12/2023 à 8h55, mis à jour le 20/12/2023 à 12h54

Comment protéger les navires commerciaux des attaques des Houthis dans la mer Rouge sans embraser toute la région ? C’est le dilemme qui agite la communauté internationale depuis que les rebelles yéménites lancent sans répit des commandos héliportés, des drones aériens, des hydravions ou des missiles contre des porte-conteneurs et autres pétroliers qui empruntent le canal de Suez. Alors qu’une dizaine de navires ont été attaqués ces dernières semaines, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé lundi soir la création d’une force de sécurité maritime internationale baptisée «Gardienne de la prospérité», qui regroupe pour l’instant dix pays (Etats-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Royaume-Uni, Bahreïn, Canada, Seychelles).

Elle est une émanation des Combined Maritime Forces, un partenariat maritime de 39 pays initié par les Etats-Unis qui tente de faire respecter l’ordre international dans la région, et agit pour l’instant sans mandat des Nations unies. Selon un communiqué, une première réunion de travail a eu lieu en visio-conférence ma