Comment protéger les navires commerciaux des attaques des Houthis dans la mer Rouge sans embraser toute la région ? C’est le dilemme qui agite la communauté internationale depuis que les rebelles yéménites lancent sans répit des commandos héliportés, des drones aériens, des hydravions ou des missiles contre des porte-conteneurs et autres pétroliers qui empruntent le canal de Suez. Alors qu’une dizaine de navires ont été attaqués ces dernières semaines, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé lundi soir la création d’une force de sécurité maritime internationale baptisée «Gardienne de la prospérité», qui regroupe pour l’instant dix pays (Etats-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Royaume-Uni, Bahreïn, Canada, Seychelles).
Elle est une émanation des Combined Maritime Forces, un partenariat maritime de 39 pays initié par les Etats-Unis qui tente de faire respecter l’ordre international dans la région, et agit pour l’instant sans mandat des Nations unies. Selon un communiqué, une première réunion de travail a eu lieu en visio-conférence ma