Après vingt-deux mois d’une guerre dévastatrice, Benyamin Nétanyahou est plus seul que jamais. Alors que plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d’une famine généralisée, le Premier ministre israélien poursuit sa fuite en avant : loin de s’essouffler, l’offensive doit désormais s’intensifier, notamment dans la ville de Gaza. Le cabinet de sécurité israélien a validé, dans la nuit de jeudi à vendredi 7 et 8 août, son plan controversé visant à occuper cette cité, la plus peuplée du territoire. Sa prise de contrôle pourrait entraîner un nouveau déplacement forcé d’environ 800 000 personnes vers le sud, selon l’ONU. L’armée israélienne contrôle actuellement entre 70 et 75 % de la bande de Gaza.
Cette décision, qui marque une nouvelle escalade