Un appel à «rétablir immédiatement un flux rapide et sans entrave d’aide humanitaire à Gaza afin de répondre aux besoins de tous les civils» a été lancé mercredi 23 avril par les ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand, exhortant Israël à «cesser ce blocage intolérable». Car aucune aide humanitaire ne parvient plus à la population de Gaza sous le feu israélien depuis la rupture du cessez-le-feu, le 18 mars. «Du jour au lendemain, nos pires craintes se sont concrétisées», avait alors déclaré Tom Fletcher, le coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, devant le Conseil de sécurité. La veille, une douzaine d’ONG constataient un «effondrement total» de l’aide dans l’enclave palestinienne, affirmant assister à «l’un des pires échecs humanitaires de notre génération».
Au cinquantième jour du blocus israélien sur Gaza, «la faim s’étend et s’aggrave, de manière délibérée et provoquée par l’homme», a affirmé mardi 22 avril le chef de