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Interview

Gaza : «La Croix-Rouge n’a toujours pas pu rendre visite aux otages non libérés»

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Cadre du Comité international de la Croix-Rouge, Julien Lérisson revient sur le rôle de l’organisation dans la libération des otages, déplore le manque d’accès à ceux qui restent dans l’enclave et plaide pour la poursuite de l’aide humanitaire.
Un véhicule de la Croix-Rouge faisant partie du convoi qui ramène des otages israéliens libérés par le Hamas, à proximité de Rafah dans le sud de l'enclave, mercredi 29 novembre. (Ibraheem Abu Mustafa /Reuters)
publié le 30 novembre 2023 à 17h04

Depuis vendredi 24 novembre, premier jour de la trêve entre Israël et le Hamas, ses véhicules blancs marqués d’une croix rouge ont permis de transporter plusieurs dizaines d’otages retenus dans le bande de Gaza depuis le 7 octobre. Créé en 1863, avec comme principes fondateurs la neutralité et la confidentialité, le Comité international de la Croix-Rouge joue un rôle crucial, quoique pas décisionnaire, dans la mise en œuvre de l’accord entre les deux ennemis. Cible de nombreuses critiques, notamment en Israël, où certains l’accusent de ne pas en faire assez pour libérer les otages du Hamas, l’organisation rappelle qu’elle est tributaire du «consentement des parties». Directeur adjoint des opérations au CICR, Julien Lérisson regrette de ne toujours pas avoir accès aux otages encore retenus, et insiste sur l’absolue nécessité de la poursuite de la livraison de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.

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