Départ de deux dirigeants, enquête des autorités suisses, manque criant de partenaires expérimentés et condamnations unanimes du monde humanitaire : le mécanisme imaginé par Israël pour distribuer de l’aide à Gaza sans passer par les ONG et les agences de l’ONU paraît de plus en plus en fragile. Conçu il y a quelques mois, il devait entrer en vigueur lundi avec des premières livraisons dans l’enclave dévastée où plus de deux millions de Palestiniens risquent la famine.
Ce nouveau modèle s’appuie sur une organisation, la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), aux financements plus qu’opaques. C’est elle qui est chargée de