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Libération
Guerre Hamas-Israël

Gaza : les corps de trois otages, dont celui de Shani Louk, rapatriés par l’armée israélienne

Les forces de défense israéliennes ont annoncé, ce vendredi 17 mai, avoir retrouvé les corps de trois otages tués par le Hamas lors du festival de musique de Réïm. La tatoueuse germano-israélienne en fait partie.
Ricarda Louk devant une photo de sa fille disparue, Shani Louk, le 17 octobre 2023 à Tel-Aviv. (Maya Alleruzzo/AP)
publié le 17 mai 2024 à 18h21

Plus de sept mois après le massacre perpétré le 7 octobre par le Hamas au festival de musique de Réïm, Israël a annoncé ce vendredi 17 mai avoir trouvé dans la bande de Gaza et rapatrié les corps de trois otages présents ce jour-là. Le porte-parole militaire en chef de Tsahal, Daniel Hagari, a identifié les otages comme étant Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter. Ils faisaient partie des centaines de festivaliers israéliens et étrangers réunis pour cet événement culturel en plein air, situé non loin de la frontière entre Gaza et Israël, au cours duquel 260 personnes sont mortes. Les trois otages avaient été «brutalement assassinés» par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova et «leur corps emmenés» dans l’enclave palestinienne, précise Daniel Hagari.

Le sort de Shani Louk, 23 ans, avait été particulièrement médiatisé quelques heures après son enlèvement. Le Hamas avait publié une vidéo violente, dans laquelle on voyait un corps féminin gisant sur le ventre à l’arrière d’une camionnette. Ses proches l’avaient reconnu grâce à ses tatouages et ses dreadlocks. A la fin du mois d’octobre, Israël annonçait sa mort, après la découverte d’un os crânien dont l’ADN correspondait à celui de la jeune femme.

Née d’un père juif israélien et d’une mère allemande catholique convertie au judaïsme, Shani Louk était porteuse de la double nationalité et rendait régulièrement visite à ses grands-parents dans le land de Bade-Wurtemberg, dans le sud-ouest de l’Allemagne. En Israël, elle exerçait le métier de tatoueuse.

Amit Buskila faisait partie des femmes enlevées par le Hamas, et avait passé l’anniversaire de ses 28 ans en captivité. Itzhak Gelerenter, lui, avait 56 ans.