Trois sessions de discussions, deux à Doha au Qatar, une au Caire en Egypte, en un mois, et toujours pas d’espoir d’accord. «Le problème n’est pas de trouver un compromis sur l’entrée de l’aide humanitaire et la libération d’un certain nombre d’otages, cela nous pouvons le faire, explique un diplomate qui participe aux négociations. Mais nous ne pouvons pas trouver de compromis sur la fin de la guerre. Soit elle s’arrête, soit elle continue. Il n’y a pas de demi-mesure. Nous essayons d’être créatifs mais c’est sur ce point que nous butons.»
La perspective d’un règlement politique de la guerre à Gaza avait été relancée par la libération le 12 mai par le Hamas de l’otage israélo-américain Edan Alexander. Elle avait été négociée directement avec les Etats-Unis, alors que Donald Trump effectuait une tournée au Moyen-Orient. «Un geste [du Hamas] envers les Américains, sans condition», avaient alors affirmé les autorités israéliennes. «C’est cette libération qui a permis aux discussions de reprendre. Trump a mis une grosse pr