L’option militaire, toujours, même après 142 jours de guerre et un désastre humanitaire. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou n’a pas attendu le résultat des discussions menées lundi à Doha, au Qatar, après une session vendredi à Paris, pour répéter que Rafah, dans le sud de la bande de Gaza où s’entassent environ 1,4 million de Palestiniens, restait une cible. Même en cas d’accord pour une trêve, l’offensive ne serait que «retardée», a-t-il déclaré sur la chaîne américaine CBS. Lundi, son cabinet a annoncé que l’armée avait présenté un plan d’évacuation des civils «des zones de combat» ainsi que «le plan d’opérations à venir». La pression militaire reste totale.
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Une trêve semble pourtant désormais atteignable. Interrogé par des journalistes lundi soir en marge d’un déplacement à New York, Joe Biden a fait part de son «espoir» qu’un cessez-le-feu entre en vigueur dans la bande de Gaza d’ici une semaine. «Mon conseiller à la sécurité nationale me dit que nous sommes proches, ce n’est pas encore fait. J’ai espoir que d’ici lundi prochain, nous ayons un cessez-le-feu», a déclaré le président américain. Joe Biden n’a donné aucun détail sur les modalités d’un éventuel cessez-le-feu ni indiqué si le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait donné son accord. Mais ses propos constituent l’indication la plus claire à ce stade - et à ce niveau de responsabilité - que des progrès notables ont été effectués.
L’émir du Qatar à Paris
Une délégation isra