Le bilan, livré ce vendredi 4 juillet, symbolise l’impasse tragique de l’enclave palestinienne brisée par près de deux années de guerre, où la violence et la faim continuent chaque jour d’emporter des dizaines de vies. Selon l’ONU, au moins 613 Palestiniens ont péri depuis fin mai en tentant d’accéder à une aide alimentaire dans la bande de Gaza, dont plus de 500 abattus aux abords des centres de distribution de la très contestée Gaza Humanitarian Foundation, soutenue par les Etats-Unis et Israël.
«Cette tuerie insensée à Gaza doit cesser. Ces multiples attaques que nous observons ces derniers jours, en fait depuis des semaines, frappant des sites accueillant des personnes affamées et des personnes tentant d’accéder à la nourriture, ont tué et blessé une multitude de Palestiniens», s’est indigné Rik Peeperkorn, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Palestine. De retour d’une visite à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de Gaza, le médecin néerlan