Ils sont nos yeux et nos oreilles dans l’enfer de Gaza. Depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque terroriste du Hamas contre le sud d’Israël, le 7 octobre, les journalistes et photographes palestiniens documentent la situation tragique dans l’enclave palestinienne, où aucun reporter étranger n’a été autorisé à entrer librement. Comme des dizaines de milliers de Gazaouis, beaucoup d’entre eux ont péri : plus d’une centaine de journalistes ont ainsi été tués en six mois par les bombardements à Gaza, selon Reporters sans frontières.
A l’occasion des six mois de ce conflit d’une rare brutalité, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a réalisé un essai photographique collectif. Ce projet inédit, auquel Libération s’associe en exclusivité, regroupe les clichés de 14 photographes palestiniens, dont la plupart se trouvent encore dans la bande de Gaza. Tous ont été invités à «partager une image qu’ils souhaitent que le monde n’oublie jamais, accompagnée d’un texte personnel expliquant le contexte et les émotions auxquels